Nouveau coach de La voix, Pierre Lapointe s'installera dans son fauteuil pour les auditions à l'aveugle à partir de demain soir, 19h30, sur les ondes de TVA.

Pour sa toute première année aux côtés d'Isabelle Boulay, Éric Lapointe et Marc Dupré, que recherchait le chanteur chez les candidats qui ont foulé la scène de l'émission? «Je me suis dit que j'allais me laisser aller, comme quand j'écoute de la musique dans la vraie vie. Une belle voix, c'est quoi? C'est quelqu'un qui t'émeut. Certaines voix sont puissantes, d'autres ont une plus grande musicalité que la moyenne. Je suis resté fidèle à ce que je suis et à mes goûts très éclectiques», précise-t-il.

Quand les duels débuteront, un peu plus tard dans la saison, Pierre Lapointe sera épaulé par Philippe B, qui jouera le rôle de mentor auprès des candidats composant son équipe. «C'est mon grand ami, il a un talent hors norme et je voulais que les gens le connaissent. On se complète vraiment, je pense», dit-il.

S'il s'estime peu compétitif, Pierre Lapointe met surtout l'accent sur l'importance de faire entendre les plus belles voix du Québec. «Les meilleurs doivent rester le plus longtemps possible dans la course, que ce soit dans mon équipe ou dans celle d'un autre», précise Pierre Lapointe qui a la plus grande estime pour les autres coachs de l'émission.

«J'ai une tendresse particulière pour Isabelle Boulay. J'appelle Marc Dupré «mon petit tannant»: on a eu du fun à se battre pour avoir un candidat! Éric est quant à lui quelqu'un de très professionnel et un fin connaisseur de la chanson», explique le chanteur.

«La majorité des gens qu'on a pris dans l'équipe avaient déjà assez de forces pour qu'on n'ait pas à revenir sur les bases. Certains pourraient certainement m'apprendre des choses! J'ai beaucoup de belles personnes dans mon équipe. Est-ce que je vais avoir le ou la gagnante? C'est très abstrait encore pour moi», conclut le chanteur.

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TÉLÉVISION : Nouvelle adresse

« J'ai découvert cette série pendant mes vacances de Noël. Cette année, pour la première fois, je suis resté chez moi, dans mon lit, et j'ai regardé ce que je trouvais. C'est sûr qu'en regardant les épisodes en rafale, tu trouves qu'il y a cinq mauvaises nouvelles par épisode ! Mais les acteurs, la réalisation, le thème abordé et les personnages font que cette série a tout pour m'émouvoir sans trop me faire réfléchir. » 

À Radio-Canada les lundis soir, 21h

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DESIGN : Matali Crasset

« La Française Matali Crasset est sans doute l'une des 10 créatrices les plus importantes de l'avant-garde du design. Elle a été l'assistante de Philippe Starck pendant près de 10 ans et a créé des objets mythiques pour lui. Elle a son propre style, mais ce que je trouve le plus intéressant, ce sont ses choix écologiques. Pour la création de Dar Hi, un hôtel en Tunisie, elle s'est inspirée de l'architecture traditionnelle du pays en plus de recourir exclusivement à des travailleurs et à des matériaux locaux. »

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ART : BGL

« Ce trio de Québec va représenter le Canada à la biennale d'art contemporain de Venise. J'ai travaillé avec eux pour la pochette de mon album La forêt des mal-aimés. C'est ma grande fierté, car ça fait un bon moment que je dis que ce sont de grands artistes ! Ma première expérience avec eux était leur labyrinthe au Musée d'art contemporain de Montréal. Quand je suis sorti, je me suis dit que je venais de vivre la plus grande mise en scène de ma jeune vie, à travers leur réflexion sur notre consommation

de papier. »

La Biennale d'art contemporain de Venise aura lieu du 9 mai au 22 novembre.

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COURT MÉTRAGE : Toutes des connes de François Jaros

« C'est un des meilleurs courts métrages que j'ai vus depuis très longtemps ! On y suit un gars qui se sépare et qui vit toute sa déprime en l'espace de six minutes à travers une superposition de plans de trois secondes en moyenne. On n'a pas le choix de se reconnaître là-dedans et de s'écrouler de rire tellement c'est drôle et pathétique. »

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MODE : Walter Van Beirendonck

« C'est un styliste qui fait partie de l'avant-garde belge. Il est assez excentrique, et il est l'un des rares à faire des vêtements théâtraux portables. C'est un homme extrêmement irrévérencieux mais doux. C'est ce qu'on ressent en voyant ses vêtements : des choses très excentriques, très violentes par les couleurs, les superpositions et les déformations qu'il impose au corps à travers les vêtements. Mais en même temps, il y a quelque chose de lié au monde de l'enfance aussi. Je porte d'ailleurs un de ses vestons pour La voix. »