Véronique Cloutier ne changerait de carrière avec personne. Et pour cause, seulement dans les médias, on la trouve dans Les enfants de la télé, sur la page couverture de Véro, sous le feu des projecteurs du docufeuilleton Véro inc. et sur les ondes radio au Véro Show.

«J'ai le vieux réflexe judéo-chrétien de me sentir coupable de réussir. Comme être humain, toutes les belles choses qui m'arrivent, la reconnaissance que ça m'apporte et l'affection que je reçois, c'est beaucoup. Alors, il y a des matins où je me lève en me demandant: est-ce que ça va arrêter? Pourquoi pas les autres?», explique Véronique Cloutier.

«J'essaie donc de l'apprécier et de donner un coup de main aux autres. C'est important pour rester saine d'esprit. On ne peut pas vivre en paix avec soi-même en gardant tout ce bonheur-là juste pour soi», ajoute celle qui a fait appel à son entourage (styliste, maquilleur, coiffeur et amis) pour l'accompagner dans l'aventure de son nouveau magazine fraîchement sorti des presses ce mois-ci.

«J'y écris un billet et c'est une première aventure traumatisante pour moi. Je n'écris pas dans la vie, ce n'est pas un talent que j'ai. Mais c'est la moindre des choses de souhaiter la bienvenue aux lecteurs dans son propre magazine», dit-elle.

Animatrice des Enfants de la télé pour la quatrième saison, Véronique Cloutier ne cache pas qu'elle place ses pions pour pouvoir un jour prendre un temps de recul.

«Il me reste quelques rêves, comme faire de la comédie. Mais ce serait juste une cerise sur mon sundae. Si on me propose une comédie romantique, je vais sûrement foncer», laisse-t-elle tomber.

Q/R

Quel autre métier aurais-tu aimé faire?

J'aurais aimé être pédopsychologue pour m'occuper des enfants en difficulté qui ont besoin d'amour et de compréhension.

J'en ai fait quelques-uns dont je ne suis pas très fière, comme pousser ma soeur dans un ravin. J'avais 7 ans et ma soeur 5. On attendait l'autobus avec les enfants du quartier, on jouait et je l'ai poussée. Je suis montée dans le bus et elle est restée dans le ravin. Une chance que ma mère passait par là et est allée la chercher. Sinon, je faisais aussi croire qu'elle était adoptée.

Un concept d'émission que tu aurais aimé écrire?

Star Académie et La voix. Peu importe ce qu'en disent les détracteurs, c'est de la bonne télé.

Le projet dont tu es le plus fière?

Je suis très, très fière du Bye Bye, pour la quantité de travail que ça représente, la qualité du produit fini et les records de cotes d'écoute. Mais je suis aussi fière de mon talk-show Véro pour d'autres raisons: ça ne marchait pas, on n'avait pas de bonnes cotes d'écoute, ça a fait un tollé parce qu'on avait tassé les nouvelles à 18 h à la société d'État. Mais d'un point de vue humain, j'ai tellement appris que je suis fière de ça. Sinon La fureur, pour la longévité.

As-tu déjà fait quelque chose d'illégal?

Ça a fait la une du Journal de Montréal il y a quelques années. Alors que la loi interdisant de parler au téléphone en conduisant venait de passer, je me suis fait arrêter.

La chanson qui te rappelle le plus ton enfance?

Bon dodo mon ami de Passe-partout. Aujourd'hui, je chante cette berceuse à ma fille de trois ans et demi.

Ta chanson de couple?

My Love de Paul McCartney, idole absolue de mon mari. C'est une chanson qu'il me chante souvent. Sinon Maybe I'm Amazed qui faisait partie de notre cérémonie à l'église lors de notre mariage.