La Québécoise Geneviève Sabourin, accusée d'avoir harcelé l'acteur américain Alec Baldwin, aurait rejeté une entente sur plaidoyer qui lui aurait permis d'éviter de faire de la prison, selon un article paru sur le site internet du quotidien The New York Post.

L'entente aurait été présentée à Mme Sabourin jeudi, lors d'une audience devant la cour criminelle de Manhattan. Dans ses déclarations au New York Post, l'avocat de la Québécoise a expliqué que sa cliente refusait de «sauter dans tous les cerceaux» que le procureur général de Manhattan lui proposait.

L'avocat Rick Pasacreta n'a pas voulu préciser si ces «cerceaux» comprenaient une admission de culpabilité, un engagement à suivre une thérapie ou une participation à des travaux communautaires.

Les discussions entre les deux parties se poursuivent de bonne foi, a ajouté Me Pasacreta, et il n'est toujours pas exclu que Mme Sabourin se sorte de cette histoire sans dossier criminel, a-t-il indiqué au quotidien.

Geneviève Sabourin a été à l'affiche de films et d'émissions de télévision.

L'actrice canadienne et Alec Baldwin se sont rencontrés sur le plateau de la comédie de science-fiction The Adventures of Pluto Nash en 2002. Il apparaissait dans la production et elle travaillait alors au marketing. Alec Baldwin a indiqué avoir partagé un repas avec Geneviève Sabourin en 2010.

La police avait initialement arrêté la jeune femme après que les autorités eurent soutenu qu'elle avait imploré Alec Baldwin d'accepter de la voir et de la marier. Elle aurait ainsi envoyé des courriels seulement quelques jours après le mariage du célèbre acteur américain avec l'instructrice de yoga Hilaria Thomas.

Son porte-parole a confirmé mardi que Alec Baldwin et son épouse attendaient leur premier enfant.

La Québécoise âgée dans la quarantaine faisait valoir qu'en raison des rapports et discussions entre elle et M. Baldwin, les accusations portées contre elle devaient être abandonnées.