«Je ne suis pas une chanteuse de party, mais d'aparté!» clame en rigolant Isabelle Boulay, à l'autre bout du fil.

Aparté comme dans Chants libres, son spectacle acoustique qu'elle trimballera au Québec (avec un arrêt à Gatineau demain soir) et en Europe avant d'offrir un prochain album.

Mais apartés, aussi, comme dans petites bulles intimes, dans lesquelles la chanteuse aspire à faire entrer le public avec ce nouveau spectacle.

«Ça faisait longtemps qu'on me proposait un spectacle plus acoustique. Le moment était venu de m'ouvrir encore plus au public, de lui offrir quelque chose de très personnel et de pousser encore plus loin le plaisir de chanter.»

Car pour la principale intéressée, ces Chants libres, qu'elle s'en vient proposer à la Maison de la culture de Gatineau, demain soir, représentent autant de fenêtres ouvertes sur son «jardin secret». De la chanson qu'elle a le plus écoutée dans sa vie (Tu ne me dois rien, de Stephan Eicher) à celle qu'elle prend le plus plaisir à interpréter en ce moment (Goodbye, de Steve Earle), en passant par du Eddy Mitchell, du Johnny Hallyday, du Stephen Faulkner (Le Météore, «que j'ai toujours rêvé de faire sur scène»), du Rufus Wainwright et, bien sûr, quelques pièces de son répertoire à elle. De 40 titres, elle en a finalement retenu un peu plus d'une vingtaine.

«En invitant ainsi les gens dans mon jardin secret, j'espère tout simplement qu'ils se rebrancheront avec leur propre espace de liberté», explique Isabelle Boulay.

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