Plus de trois ans après la mort de Michael Jackson, son plus jeune frère continue de mettre en doute la validité du testament du chanteur.

Sur Twitter et à la télévision, Randy Jackson a indiqué que le document de cinq pages, signé en 2002, est un faux. Il n'a toutefois pas été jusqu'à le contester en cour, où, selon des experts, il n'aurait que peu de chances de faire invalider le testament.

Dans une récente lettre, Randy Jackson et trois de ses frères et soeurs exigent la démission des exécuteurs testamentaires du chanteur et réitèrent leur opinion voulant que le testament soit faux.

Selon la lettre, la famille Jackson - exclue du testament à l'exception de la mère du chanteur et de ses trois enfants - affirme qu'elle était trop émotive, après la mort de Michael, pour contester le document.

Ce délais rend cependant quasi impossible d'invalider le document, sans compter que même s'il était prouvé que le testament est un faux, les trois enfants du roi de la pop recevraient quand même leur part de l'héritage, tel que prescrit par la loi californienne.

Le doute entourant le testament concerne surtout sa dernière page, qui porte la signature de trois témoins confirmant la signature du document par Jackson le 7 juillet 2002, à Los Angeles. Or, la famille Jackson fait remarquer que le chanteur se trouvait alors à New York. Le révérend Al Sharpton a appuyé ses dires en présentant récemment une vidéo montrant le chanteur de «Thriller» participer à un événement à Harlem, ce même jour.

Marshall Oldman, avocat spécialisé en droit successoral, a cependant indiqué qu'il ne croyait pas que cette allégation soit suffisante pour permettre de rejeter le document.