La destitution du président de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), Jean-Guy Chaput, est une décision qui pourrait coûter 93 000 $ aux contribuables québécois, selon ce qu'a rapporté le réseau TVA hier soir.

Selon le commentateur politique de TVA Jean Lapierre, qui soutient détenir l'information de source gouvernementale, un huissier se serait présenté aux bureaux de la SODEC, vendredi, pour signifier une mise en demeure à l'organisme.

Par l'entremise de son avocat, M. Chaput, qui avait été critiqué par le vérificateur général, Renaud Lachance, en raison de ses dépenses jugées excessives, exigerait son plein salaire jusqu'à la fin de son contrat, qui se termine en octobre 2009, de même qu'une prime de transition. Selon la mise en demeure, le conseil d'administration n'avait pas de motifs pour le destituer.

Si le gouvernement ne se plie pas aux exigences du président de la SODEC, une longue bataille juridique pourrait s'ensuivre.

En recommandant, vendredi, la destitution du président et chef de la direction de l'organisme, Jean-Guy Chaput, le conseil d'administration de la SODEC a remis son sort entre les mains du conseil des ministres du Québec.