Antoine Bertrand fait dans les quiz maintenant! En septembre, le comédien devient analyste de Bluff, un jeu-questionnaire aux allures de poker. «Le fait que je sois associé à un jeu n'envoie pas, selon moi, un message de réorientation de carrière, car je travaille ailleurs, dit toutefois le comédien. Mais ce travail est un beau complément.»
Chaque semaine, au bras de l'animatrice Marie-Christine Trottier, il analysera avec tout l'humour qu'on lui connaît les stratégies des concurrents qui prendront part au jeu de connaissances générales (histoire, politique, science, culture, sport). «On me donne carte blanche. Ce qui peut parfois être dangereux dans mon cas! lance Antoine Bertrand. J'aime bien surprendre. À l'audition filmée, Marie-Christine et moi ne nous connaissions pas. Alors par exprès, je n'ai fait preuve d'aucune censure. J'ai même lancé des propos misogynes. Elle s'est d'abord demandé qui était le tata à ses côtés, puis si elle était à Surprise sur prise!»
Antoine Bertrand aime demeurer... Antoine Bertrand en tout temps! Qu'il soit avec des amis ou en représentation. «En entrevue, par exemple, je n'aime pas sentir la cassette ou le propos politiquement correct chez un artiste, avoue-t-il. Moi, j'aime être sur la limite.»
Cela dit, le comédien sait quand avoir de la retenue, même s'il ne s'empêchera pas de rire des stratégies des concurrents de Bluff. Car comme au poker, quatre joueurs par semaine tenteront de remporter un match fait de questions auxquelles ils pourront répondre ou feront croire qu'ils peuvent répondre. Sur un total de 80 durant la saison, 15 personnes repartiront avec 1000$ et quatre avec 3000$. Le vainqueur empochera, quant à lui, 53000$. «Les questions sont assez relevées, note Antoine Bertrand. Du genre: Qui était le deuxième matelot de Jacques Cartier?»
En compagnie de Marie-Christine Trottier, il est certain de bien s'amuser. «À ses côtés, j'ai l'impression d'être la personne la plus drôle au monde, lance Antoine Bertrand. Marie-Christine est bon public. Grâce à sa solidité d'animatrice, il n'y aura pas de temps morts.»
Faut-il exceller au poker pour participer à une telle aventure? Pas obligatoirement, si on en juge par les habiletés de l'analyste, qui dit d'abord être un grand fan de jeux télévisés. «Je n'ai jamais gagné au pokerparce que, chaque fois, les autres joueurs étaient bons! Je suis trop curieux pour exceller au poker. Mais je serais bon dans une équipe B!»
Entre deux analyses, cet automne, on reverra Antoine Bertrand devant la machine à café de Caméra Café, à TVA, et dans C.A., à Radio-Canada. Au cours de la prochaine saison de la comédie dramatique, son Yannick revient de Toronto où il s'est exilé à la suite d'un échec amoureux. «Yannick revient en ville avec une blonde, résume son interprète. Une autre belle histoire qui se dirige tout droit dans un mur! Être à Toronto lui a fait réaliser qu'il était mieux chez lui et qu'il avait besoin de son C.A. Mais s'éloigner de ses amis lui a permis de devenir un homme.»