Bien que l'art se transforme constamment avec le temps, il est toujours destiné à provoquer des émotions. Les artistes n'y échappent pas non plus, leur désir de susciter des sentiments auprès du public semble éternel. Le métier peut changer et prendre différentes directions, mais la passion demeure.

La comédienne Diane Jules, qui présente sa pièce de théâtre Le Collier tout l'été au Centre culturel St-John de Bromont, ne fait pas exception à la règle. Cependant, elle admet candidement que son amour pour les arts de la scène s'est légèrement amenuisé au fil des années. «Ce qu'on appelle le feu sacré, je ne l'ai jamais eu tant que ça. Je suis une actrice qui est tombée dedans quand j'étais petite», révèle-t-elle.

Le temps passe mais la passion demeure

Cette passion ne s'est jamais éteinte, mais s'est plutôt étendue à d'autres branches. «Un point sur lequel je remercie la vie, c'est d'être intéressée par tout ce qui bouge. Je suis fascinée par la passion qui anime les gens dans n'importe quel domaine. Aujourd'hui, je ne me sens pas pas plus valorisée sur scène qu'à faire du ménage. Ce sont deux choses dont j'ai besoin. Même si la carrière n'est pas aussi forte qu'elle l'a déjà été, je suis tellement occupée. J'écris des pièces, je parle à mes amis, je fais des travaux».