L'Association générale des étudiants (AGÉUQTR) a elle aussi placé une demande afin de consulter le diagnostic organisationnel déposé lundi. La présidente, Carol-Ann Rouillard, reconnaît que l'AGÉUQTR «se pose des questions».

«Ce qui nous préoccupe vraiment, c'est l'enseignement et la recherche. On nous a assuré qu'il n'y aurait pas d'impact à ce niveau-là», dit-elle.

Le diagnostic organisationnel «concerne des gens de la direction et ça se passe entre les gens de la direction et des professionnels qui sont sous ces gens-là. Donc, se sont les décanats, les vice-rectorats, les cadres, la rectrice», résume Pierre Baillargeon, président du syndicat des professeur(e)s.Ce dernier indique qu'aucun de ses membres n'est impliqué ou touché par cette affaire si ce n'est la mauvaise presse qui en résulte.

«Ce n'est pas sans impact, dans le sens où ça va jusqu'au niveau national», dit-il. Les gens qui voient ça «font partie d'organismes de subventions et lorsque les collègues demandent des subventions, il y a un préjugé qui devient défavorable», déplore-t-il.

La responsable des communications au niveau du Réseau des Universités du Québec, Valérie Reuillard, indique que «nous faisons confiance aux instances de l'UQTR pour régler la crise interne.»

Photo: François Gervais

Le président du Syndicat des professeur(e)s, Pierre Baillargeon.