Concert russe à Lanaudière

Ce soir, les Russes sont à l'honneur à Lanaudière avec Le sacre du printemps de Stravinski et Tableaux d'une exposition, de Moussorgski. «J'ai dirigé beaucoup de musique russe quand j'étais en France, il y a 12 ans. Mais on trouve toujours de nouvelles idées quand on replonge dans une oeuvre. L'OSM et moi avions déjà joué Le sacre du printemps une fois, mais cette fois-ci, nous l'avons travaillé beaucoup plus en profondeur.» Cette oeuvre évoque un souvenir cocasse. «Quand j'étais petit, je suis allé au concert avec ma mère, qui rouspétait parce que le Sacre était au programme. Elle trouvait cette oeuvre trop contemporaine! Aujourd'hui, le Sacre s'est établi comme un grand chef-d'oeuvre, plus personne ne le considère comme trop moderne. C'est une preuve que la tradition musicale est bien vivante.»

Paysages de Russie, le 4 août à 20h, à l'Amphithéâtre Fernand-Lindsay.

Musique de chambre et éducation à Orford

C'est avec une formation de chambre composée de musiciens de l'OSM que Nagano visite Orford, cette année. Ils partageront la scène avec le baryton français François Le Roux dans Le bal masqué, de Poulenc, et dans des mélodies françaises. On entendra également le Trio, de Ravel, et L'histoire du soldat, de Stravinski. Le lendemain, il dirige l'Orchestre de l'Académie Orford, composé de jeunes musiciens stagiaires, dans une répétition publique qui tient également lieu de cours de maître. Au programme, des oeuvres de Brahms et Wagner.

Nagano, François Le Roux et des musiciens de l'OSM, le 7 août à 20h, Salle Gilles-Lefebvre, Orford. Orchestre de l'Académie Orford, le 8 août à 19h30, Salle Gilles-Lefebvre, Orford.

Concert gratuit au Parc olympique

Kent Nagano dirige pour la première fois un concert extérieur estival gratuit à Montréal. Auparavant, la chose avait été impossible pour des questions d'horaires. «Je suis un fan de baseball, dit-il. Le Stade olympique a été ma première image de la ville. Quand je regardais des matchs des Expos, j'étais frappé par cette structure blanche comme un cygne avec son cou allongé. Personnellement, je le trouve beau! Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, pour le reste du monde, c'est un symbole de Montréal. C'est pourquoi j'ai tout de suite accepté quand on m'a demandé de participer à un événement destiné à relancer le parc.» La soirée promet d'être épique avec l'Ouverture 1812 de Tchaïkovski, une pièce pour taïko (tambour japonais) et une centaine de cuivres supplémentaires dans Pini di Roma (Pins de Rome) de Respighi. On a appelé des bénévoles en renfort des cuivres de l'OSM, dont 30 musiciens des Forces armées canadiennes. Le site peut accueillir jusqu'à 30 000 spectateurs.

Le 9 août à 19h30, à l'Esplanade du Parc olympique (à côté du Stade).