C'est nous, où 2012 est l'année des hologrammes?

Depuis que l'hologramme du rappeur Tupac Shakur, mort en 1996, a donné une performance grandeur nature assez réaliste au festival Coachella, en avril, les possibilités financières de cette technologie semblent avoir conquis les esprits perméables des patrons de Hollywood.

La firme Digital Domain, de L.A., est en train de réaliser l'hologramme d'Elvis. Jimi Hendrix et Jim Morrison sont aussi en voie d'être holographiés par une entreprise de Londres.

Les gens qui travaillent sur ces projets assurent que la technologie ne fait pas que projeter des images d'archives des artistes, mais qu'elle est capable de créer un personnage unique, qui peut interagir avec la foule.

Vous trouvez ça étrange? La succession de Marilyn Monroe est de votre avis. En décembre, les responsables de la succession ont envoyé une lettre intimant à la firme Digicon, également de L.A., de cesser de travailler à l'élaboration d'un hologramme de la célèbre actrice.

Digicon a répondu que la représentation numérique de Marilyn était permise, car «il est impossible de posséder les droits sur une personne humaine».

Une histoire qui finira sans doute devant les tribunaux.

La fin de la menace rouge?

Depuis des décennies, Hollywood utilise des personnages aux traits asiatiques dans les rôles de méchants. L'idée pas très subtile est de miser sur les craintes soulevées par l'émergence de la Chine pour faire peur aux spectateurs. Or, Hollywood brasse désormais des millions en Chine. Du coup, les nouveaux méchants dans les films ne sont plus Chinois, a constaté cette semaine le L.A. Times, qui a analysé des dizaines de films récents. Un exemple? «L'an dernier, MGM a rediffusé le film de 1984 Red Dawn, en prenant soin de changer au montage l'aspect des envahisseurs pour leur donner l'apparence des Nord-Coréens.» Et dans Men in Black 3, lancé en Chine le mois dernier, Sony a supprimé une scène où un travailleur d'un restaurant chinois à New York se changeait en extraterrestre.

Oliver Stone aime parler d'herbe

La marijuana est toujours illégale aux États-Unis, mais la liberté d'expression des hommes blancs, riches et célèbres a le vent dans les voiles. C'est la conclusion à laquelle on arrive en regardant l'entrevue accordée par Oliver Stone au réseau Current TV. «Nous avons le meilleur pot du monde, et je parle en tant que consommateur depuis 40 ans, a dit Stone, dont le prochain film, Savages, parle des cartels mexicains et de zone frontalière. Nos chimistes experts ont pris des graines afghanes et ont produit le meilleur pot que vous puissiez trouver.» Ce mois-ci, Stone est photographié en couverture du magazine High Times en train de fumer un joint. Rappelons que 1,6 million de personnes sont arrêtées chaque année aux États-Unis pour possession de marijuana, un sort que ne risque pas de connaître le réalisateur de Hollywood.

Hollywood en 5 Tweets

@SteveCarell: «J'étais au Staples Center hier soir. Bravo aux Kings! Bien joué.»

«J'ai pleuré, j'ai serré des inconnus dans mes bras, et ma femme a porté mon 1er chandail des Kings. Souvenirs inoubliables.»

«Bravo aux L.A. Kings! Champions pour la 1re fois. Ils glissent sur la glace, baby!! Quelle victoire! Pour la ville!! J'aime L.A.!!»

«Je viens de faire une sieste de 15 minutes. J'en avais besoin! De retour devant la caméra! Qu'est-ce que vous faites en ce moment?»

«Eh bien, aucune des nouvelles stagiaires n'est chatouilleuse. Désolé pour le malaise.»