Le marché du film de Berlin, qui s'est tenu en parallèle à ce festival en février dernier, a été bénéfique pour le film The Year Dolly Parton Was My Mom, de la réalisatrice québécoise Tara Johns.

Le film a en effet été vendu en Angleterre, en Irlande, en Corée du Sud et en Australie. Cela s'ajoute à la vente du film en territoire américain, où il a fait l'objet d'un lancement multiplateforme. De plus, le long métrage continue d'être projeté dans des festivals à l'étranger.

«Nous serons également à Cannes, où le long métrage sera présenté au Marché du film le 19 mai. Nous espérons y faire d'autres ventes», indique en entrevue la productrice Barbara Shrier.

Lancement américain

La productrice est on ne peut plus heureuse de la carrière internationale de cette coproduction Québec-Manitoba mettant en vedette Macha Grenon et Julia Sarah Stone. «Aux États-Unis, le distributeur Osiris Entertainment a réalisé un lancement multiplateforme le 26 janvier, incluant un DVD avec plusieurs suppléments et le son Dolby, ainsi qu'en vidéo sur demande. Il a aussi été distribué par l'entremise du club de cinéma The Spiritual Cinema Circle qui rejoint 15 000 membres», dit Mme Shrier.

Dans les îles britanniques, c'est le distributeur Peccadillo Pictures qui a acquis les droits tant pour l'Angleterre que pour l'Irlande. «C'est très bon pour nous, car Dolly Parton est une immense vedette là-bas, dit Mme Shrier. Le film sera présenté dans les festivals de Sheffield et de Londres avant de sortir en salle.»

Le film sera également présenté en août au Seoul International Youth Festival, le plus important festival de cinéma pour jeunes dans ce pays.

Film du genre coming of age, The Year Dolly Parton Was My Mom raconte l'histoire d'Elizabeth, jeune ado qui apprend qu'elle a été adoptée. Convaincue qu'elle est la fille de Dolly Parton, elle part à la rencontre de la célèbre chanteuse américaine. La trame sonore comprend plusieurs succès de Mme Parton interprétés par des artistes canadiens.

Le week-end dernier, pour son rôle d'Elizabeth, Julia Sarah Stone a remporté, ex æquo avec Antoine Pilon (Frisson des Collines), le prix de la meilleure interprétation dans un film par un jeune acteur au gala Young Artist Awards, à Los Angeles.