Il n'y a pas eu de miracle de Pâques : aucune rencontre n'est encore prévue pour dénouer la crise entre Québec et les étudiants en grève.

Les parties ne se sont pas parlé depuis quatre jours. Les derniers appels téléphoniques remontent à jeudi et n'ont pas permis de rapprochement.

Hier, la situation était plutôt confuse. Les associations étudiantes disaient attendre des nouvelles du cabinet de la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, où l'on affirmait plutôt que la balle était dans le camp des étudiants.

Aucune discussion ne peut avoir lieu parce que les étudiants persistent à réclamer le gel des droits de scolarité ou encore la gratuité scolaire, a expliqué l'attachée de presse de Mme Beauchamp, Hélène Sauvageau.

Selon le gouvernement Charest, sacrifier le trimestre n'est pas une option pour le moment. Il retient toujours le scénario de le prolonger et de faire reprendre les cours le soir et le week-end.

Lors du précédent conflit, en 2005, le gouvernement Charest avait vite brandi la menace d'annuler le trimestre, qu'il n'avait finalement pas mise à exécution. Il préfère cette fois évoquer les « grandes perturbations « et les « semaines d'enfer « qui attendent les étudiants qui devront reprendre les cours. « On ne parle pas d'annulation du trimestre «, a confirmé Mme Sauvageau.