Devant un auditoire partisan au brunch-bénéfice des libéraux du comté de Richmond, le ministre des Affaires intergouvernementales, Yvon Vallières et son invitée, la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, ont livré hier à Asbestos, des discours mettant la table pour une prochaine campagne électorale, écorchant les partis d'opposition et mettant en valeur les réalisations de leur gouvernance.

Yvon Vallières qui compte 34 années de services à l'Assemblée nationale, jouit toujours d'une très grande popularité dans son comté. Pas moins de 21 maires du comté de Richmond parmi une nombreuse assistance étaient présents à ce brunch. Il s'est dit toutefois un peu nostalgique du fait que son comté sera amputé de 14 municipalités suite à l'adoption de la nouvelle carte électorale. Le nombre d'électeurs augmentera toutefois à 54 000 et plusieurs nouvelles municipalités s'ajouteront.

Sa collègue, la députée de Bourassa-Sauvé et ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, n'a pas manqué de saluer l'apport politique et le bon jugement du doyen de l'Assemblée nationale. Elle était la conférencière de l'événement, une présence appréciée, elle qui gère actuellement un épineux dossier au centre des préoccupations des étudiants et de toute la population du Québec.

La ministre qui est entrée en politique en 1998, avec Jean Charest, a d'abord abordé le thème de la redistribution de la richesse, insistant sur le choix de son gouvernement d'augmenter les budgets en santé et en éducation. «Nous allons atteindre l'équilibre budgétaire en 2014-2015. On s'est très bien sorti de la crise financière. Le Québec est bien positionné pour son futur.Le produit intérieur brut est déficitaire de 9% aux États-Unis, 4% en Europe, 2% en Ontario, 1,8% au Canada et 1% au Québec.»

Relativement à la dette du Québec, Line Beauchamp considère qu'il y a de bonnes et de moins bonnes dettes. «Nos investissements réalisés au chapitre des infrastructures sont de bonnes dettes. La création d'emplois se porte bien, les perspectives sont encourageantes. Avec le Plan Nord, nous allons repoussé nos frontières, améliorer nos marchés extérieurs. Nous voulons exploiter nos eaux et notre électricité d'une façon responsable et en gardant notre préoccupation du développement durable.»

Au chapitre de l'éducation, la ministre a réaffirmé son intention de poursuivre les investissements. «C'est la priorité pour la destinée du peule québécois, le seul peuple francophone en Amérique du Nord. L'université, c'est le passeport pour l'avenir et on doit tous y faire une juste part, même les étudiants devront y mettre leurs efforts,» a-t-elle conclu.