Le festival Regard sur le court métrage au Saguenay s'ouvre sur le monde. Pour son 16e anniversaire, l'événement, qui s'amorce aujourd'hui, se tient sur le thème de la mutation. Il présente 160 films provenant de 26 pays.

«On veut s'inscrire dans le courant international», dit la porte-parole du festival, la comédienne Sophie Cadieux, qui estime que la rencontre est devenue, au fil des ans, un concours de haut niveau.

«Cette année, le festival nous permettra de voir ce qui se fait ailleurs. Ce n'est plus seulement un rendez-vous québécois, c'est un rendez-vous mondial», explique-t-elle. Au programme notamment, une vingtaine de films scandinaves présentés dans le volet Cinéma des pays nordiques. Les films qui prennent part à la compétition officielle viennent d'une quinzaine de pays, dont le Canada, l'Italie, l'Inde, la France, l'Allemagne et l'Angleterre.

«Il y en a pour tous les goûts. C'est comme un gros buffet chinois de films», promet la porte-parole, qui se réjouit de la place grandissante accordée aux courts métrages. «Ça a longtemps été considéré comme le petit frère du long métrage; comme la carte de visite des créateurs. Aujourd'hui, c'est une forme d'art en soi, estime la comédienne. Il y a un tel défi à raconter une histoire en si peu de temps!»

L'art du court métrage est en pleine transformation. Les nouvelles plateformes de diffusion, comme l'internet, imposent des changements. «C'est aussi pour ça que le thème de l'année est la mutation», note Sophie Cadieux, qui voit déjà les traces du court métrage sur la Toile. «Ça a sûrement servi d'inspiration à la webtélé», croit-elle.

Le festival Regard sur le court métrage au Saguenay a lieu jusqu'au 18 mars.