L'adaptation aux enjeux actuels de la société et du milieu des affaires mais aussi de nouvelles façons d'apprendre ont guidé le choix des nouveautés pour l'Université de Sherbrooke et HEC Montréal. De son côté, l'Université de Montréal a tablé sur les nouvelles technologies dans le domaine de la communication et de l'édition.

HEC MONTRÉAL 

Motivée par les perspectives de développement du traitement de données massives dans les prochaines années, HEC Montréal a lancé en septembre un certificat en analytique d'affaires. 

Ce programme « vient s'ajouter aux formations de maîtrise en gestion (M.Sc.) de 2cycle en analytique d'affaires et intelligence d'affaires », précise Michel Lemay, directeur recrutement étudiant et promotion des programmes d'études.

Il permettra de développer des compétences en analytique et en programmation afin de savoir extraire des données pertinentes pour aider à la prise de décisions d'affaires. « Avec l'Institut de valorisation des données (IVADO), dont HEC Montréal est un des membres fondateurs, nous comptons sur un centre d'excellence nous permettant de garder notre place de leader dans l'enseignement de la gestion du big data [mégadonnées], de l'optimisation [recherche opérationnelle] et des sciences des données », explique Michel Lemay.

Par ailleurs, HEC Montréal offre pour la première fois un programme entièrement en ligne : le certificat en gestion d'entreprise. Il porte sur les grandes fonctions de la gestion comme la finance ou le marketing. Les étudiants choisissent le nombre de cours qu'ils veulent suivre en ligne. Ils peuvent faire le programme entièrement en ligne, examens compris.

HEC MONTRÉAL*

NOMBRE D'ÉTUDIANTS : 13 134

NOMBRE D'ÉTUDIANTS AU PREMIER CYCLE : 9959

NOMBRE DE PROGRAMMES AU PREMIER CYCLE : 29

*Automne 2016

PROPORTION D'ÉTUDIANTS AU PREMIER CYCLE : 51 % (HOMMES : 49 %)

Données recueillies par Martine Letarte, collaboration spéciale

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Depuis septembre, un DESS en média, culture et technologie est offert à la faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal. Visant à doter les futurs praticiens en communication médiatique de fines capacités réflexives et analytiques, ce programme aborde les problèmes classiques dans le domaine selon plusieurs axes, dont l'histoire et les changements technologiques.

Sa particularité : c'est le premier DESS en média, culture et technologie de deuxième cycle offert en français au Canada qui comporte l'option d'un stage ou la réalisation d'un projet d'intégration.

L'automne prochain, l'institution offrira un DESS en édition numérique à la faculté des arts et des sciences afin d'actualiser l'enseignement des pratiques éditoriales. Ces pratiques sont en pleine évolution :le numérique remodèle l'ensemble du processus de production du savoir, de validation des contenus et de diffusion des connaissances.

Une mineure en études féministes, des genres et des sexualités sera aussi proposée à l'automne 2017 et pourra être intégrée à un baccalauréat par cumul dans divers programmes comme la sociologie et l'anthropologie. Le programme dispensera, entre autres, des connaissances axées sur les courants de pensée et les mouvements féministes à travers le globe.

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL*

NOMBRE D'ÉTUDIANTS : 46 784

NOMBRE D'ÉTUDIANTS AU PREMIER CYCLE : 34 196

NOMBRE DE PROGRAMMES AU PREMIER CYCLE : plus de 250

*Automne 2015

67 % (HOMMES : 33 %)

Données recueillies par Martine Letarte, collaboration spéciale

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

L'Université de Sherbrooke offrira l'automne prochain deux nouveaux bacs, en génie robotique et en génie du bâtiment. Concernant le premier, « on avait déjà l'expertise avec un groupe de chercheurs, mais les besoins dans le marché sont importants dans ce secteur, ce qui justifie le fait de former des étudiants dans cette spécialité », explique Nicolas Grandmangin, directeur de section au Bureau de la registraire de l'Université de Sherbrooke.

Quant au génie du bâtiment, il sera « le seul en langue française au Canada, l'autre étant en anglais à l'Université Concordia », affirme Nicolas Grandmangin. Auparavant, il était inclus dans le programme de génie civil. Il sera consacré à la planification, la construction, la rénovation, la maintenance, etc. des immeubles. Avec le souci grandissant de construire des immeubles écologiques, « l'impact de l'environnement des constructions sera un point fort de ce programme », poursuit le directeur.

Au deuxième cycle, un nouveau cheminement en économie circulaire sera offert à la maîtrise en environnement à l'automne 2017 et une maîtrise en droit criminel et pénal sera offerte l'été prochain « pour former les futurs procureurs et avocats de la défense », précise Nicolas Grandmangin, qui précise qu'elle « sera unique au Québec, l'autre étant offerte à l'Université York, à Toronto, en anglais ».

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE*

NOMBRE D'ÉTUDIANTS : 30 178

NOMBRE D'ÉTUDIANTS AU BACCALAURÉAT : 13 002

NOMBRE DE PROGRAMMES AU PREMIER CYCLE : 125

*Automne 2015

56 % (HOMMES : 44 %)

Données recueillies par Martine Letarte, collaboration spéciale