À l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), le nouveau baccalauréat en chimie des produits naturels suscite un bel engouement auprès des étudiants. Ce phénomène s'explique peut-être par la découverte récente des vertus du thé du Labrador, une plante qui possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Récemment, deux professeurs-chercheurs de l'UQAC, André Pichette et Jean Legault ont développé les ingrédients actifs de cette plante qu'on retrouve dans la nouvelle crème anti-âge lancée par Lise Watier, au début du mois de novembre.
«C'est une grande fierté pour notre département. D'autant plus que nos étudiants ont aidé ces deux professeurs dans leurs recherches», dit Cornélia Krause, la directrice du Module des sciences fondamentales.
La proximité de la forêt boréale est un grand atout pour les étudiants et chercheurs de l'UQAC. «C'est une longue tradition, ajoute-t-elle, les Amérindiens prenaient des plantes pour soigner différentes maladies.»
La formation accorde une grande importance aux travaux pratiques ainsi qu'à l'apprentissage en petits groupes. «Nos étudiants ont un cours sur la botanique systémique. Ils sont obligés d'aller cueillir 50 plantes différentes dans la forêt et les tourbières des environs», précise Mme Krause.
Les futurs diplômés, reconnus, par l'Ordre des chimistes du Québec, pourront travailler dans le domaine alimentaire, pharmaceutique ou même de l'aluminium», ajoute pour sa part Tommy Perron, responsable du laboratoire de chimie.
Nouveaux programmes
Dès septembre 2012, un nouveau programme de baccalauréat en sciences (Réadaptation) de l'Université McGill sera offert par extension à l'UQAC. Cette formation donnera accès à la maîtrise et visera à former les futurs physiothérapeutes.
D'autre part, l'UQAC a remanié l'ancien programme axé sur le plein air afin de mieux répondre aux besoins du marché. Le baccalauréat en intervention plein air formera des professionnels qui dirigeront des activités de plein air, sécuritaires, axées sur le tourisme d'aventure et l'écotourisme.