Pour une deuxième année consécutive, l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) offre un baccalauréat en chimie de l'environnement et des bioressources. Un programme unique au Québec qui attire des étudiants de partout dans la province, dont Montréal et Québec.

«C'est une nouvelle façon de voir la chimie, dit le vice-recteur à la formation et à la recherche, Jean-Pierre Ouellet. On fait de la chimie verte. Plus près de la réalité. Les étudiants effectuent des stages et beaucoup de travail sur le terrain.»

L'Université voulait avec ce programme attirer plus d'étudiants dans un domaine qui en intéresse de moins en moins. Elle a réussi. «Avant, on avait seulement une poignée d'inscriptions annuellement. Avec le nouveau diplôme, on en a eu 28 en deux ans. Et ça va continuer d'augmenter», assure le vice-recteur.

Le BAC se donne sur une période continue de deux ans et demi. Pas de congé l'été, donc. On étudie toute l'année. Les trois quarts des cours comprennent du travail en laboratoire et des sorties sur le terrain.

Une chaire de recherche en géologie marine

Toujours dans une optique environnementale, l'établissement vient de mettre sur pied la chaire de recherche du Canada en géologie marine, dont les travaux porteront sur les fonds marins et leurs sédiments.

Les recherches effectuées sous la tutelle du professeur Guillaume St-Onge viseront à établir les risques naturels, la variabilité du climat et l'histoire géologique dans le fjord du Saguenay, l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent et l'Arctique.

«Les chaires de recherche ont un impact direct sur la qualité de la formation, dit M. Ouellet. Les étudiants aux cycles supérieurs font beaucoup de recherche. Le fait d'être reconnu par une chaire leur donne accès à une expertise de haut niveau, à des possibilités de financement et à une meilleure reconnaissance de leurs travaux au sein de la communauté universitaire.»