À l'occasion du 30e anniversaire de l'UQO (Université du Québec en Outaouais), cette année, le vice-recteur à l'enseignement et à la recherche, Denis Dubé, espère la création d'un Institut des sciences de la forêt feuillue tempérée.

«Nous sommes très enthousiasmés par ce projet qui nous permettra de poser les jalons d'une formation en sciences naturelles chez nous», affirme M. Dubé.

Ce projet de plusieurs millions de dollars créera une dizaine d'emplois, notamment de professeurs spécialisés en écologie forestière, biologie végétale, etc. «Nous sommes sûrs d'obtenir l'approbation du gouvernement dans ce dossier.»

Des programmes uniques

L'UQO se distingue par certains programmes dont le baccalauréat coopératif en relations industrielles.

«Notre programme est unique au Canada parce qu'il offre la possibilité de faire trois stages différents dans le monde du travail. Dernièrement, par exemple, des étudiants de 2e année ont fait un stage dans une mine au Nunavut, un hôpital ou dans la fonction publique», explique Jean-François Tremblay, directeur du Module des relations industrielles à l'UQO.

M. Tremblay estime que le monde du travail est en perpétuel changement. «Notre programme, ajoute-t-il, est à l'affût des nouveaux enjeux comme l'adoption de la loi sur l'équité salariale ou les nouvelles relations dans le monde de la construction.»

Les organisations ou entreprises font de plus en plus appel à des spécialistes qui peuvent résoudre des problèmes relatifs à la sécurité au travail, au harcèlement psychologique, etc. «Les défis sont énormes», estime M. Tremblay.

Les personnes qui souhaitent entreprendre un baccalauréat en relations industrielles doivent détenir un DEC ou une expérience professionnelle pertinente. Le taux de placement est presque de 100%, selon M. Tremblay.

Un conseiller en ressources industrielles et en ressources humaines peut travailler dans une entreprise publique et privée ainsi que dans une organisation syndicale.