Le doctorat de premier cycle en pharmacie (Pharm.D.) accueille, cet automne, sa première cohorte à l'Université Laval.

Quelque 200 étudiants y sont inscrits. Selon Bernard Garnier, vice-recteur aux études et aux activités internationales, le programme vient combler un besoin dans l'est de la province. Jusqu'ici, seule l'Université de Montréal offrait un programme similaire.

Le programme a été élaboré selon une approche par compétences. Les cours aborderont notamment les médicaments des systèmes nerveux, digestif, cardio-vasculaire et respiratoire en plus de la consultation et des services professionnels.

Un baccalauréat en criminologie est aussi en projet. Il devrait être offert l'automne prochain. «Là aussi, il y a une très grande demande dans l'Est-du-Québec, assure M. Garnier. Certains étudiants vont, pour l'instant, en Ontario pour cette formation.» Le certificat en criminologie est d'ailleurs offert depuis cette session.

Le programme permettra aux étudiants d'évaluer les facteurs de risque et les besoins associés à la délinquance et à la récidive et d'évaluer un contrevenant en vue d'éclairer le tribunal.

Les finissants pourront rédiger un plan d'intervention et intervenir auprès des personnes contrevenantes, de leurs proches ainsi qu'auprès des victimes et des groupes criminalisés.

Autre nouveauté, le programme de Chaires de leadership en enseignement (CLE) a posé un premier jalon cet automne avec la Chaire en théologie sacramentaire et en liturgie.

Les CLE visent à former une main-d'oeuvre spécialisée dans un secteur où les besoins d'employés sont criants.

Le principe est simple, selon Bernard Garnier: une entreprise peut s'adresser à l'université afin de mettre sur pied un programme qui viendra combler ses besoins de main-d'oeuvre. «En échange, ajoute-t-il, l'entreprise paie pendant cinq ans la moitié du salaire d'un enseignant dans son secteur d'activité.»

L'Université Laval espère mettre sur pied 50 Chaires d'ici cinq ans, tant en sciences du génie qu'en sciences sociales.