Dès l'été, l'ÉTS (École de technologie supérieure) de Montréal mènera un projet-pilote en offrant l'enseignement par vidéo conférence aux étudiants qui seront inscrits dans le cours obligatoire d'introduction à la recherche.

«Notre but, c'est de rejoindre le plus grand nombre possible de gens. Un employé d'une entreprise de l'extérieur de Montréal pourra, par exemple, entreprendre une maîtrise recherche», explique Éric Germain, responsable de CITÉ-ÉTS.

Depuis deux ans, l'ÉTS expérimente l'enseignement sur le web. En septembre dernier, une vingtaine d'étudiants inscrits au programme court du 1er cycle en planification et gestion de la maintenance ont pu suivre leur cours sur l'ordinateur branché à leur domicile.

«Cependant, rien ne remplace le contact humain, observe M. Germain. Nos professeurs aiment partager leurs expériences concrètes acquises dans leur domaine d'expertise.»

Nouveautés de programmes

Parmi les nouveautés, M. Germain note la popularité du programme court de 2e cycle en ingénierie financière.

«Cela s'adresse aux gens qui n'ont pas forcément une expérience en finance. Par contre, ils en ont une en mathématiques ou en modélisation. Notre clientèle cible est celle qui possède un baccalauréat en génie, en sciences appliquées ou autre domaine.»

Ce programme de 15 crédits propose cinq cours, dont «La gestion du risque financier, Méthodes et systèmes d'investissement, Produits dérivés, Théorie financière, économique et gestion du portefeuille.»

Par ailleurs, des ingénieurs, architectes, gestionnaires ou professionnels sur le marché du travail peuvent s'inscrire dorénavant dans le programme de Maîtrise en projets internationaux.

«Cela vise des employés de firmes de génie-conseil qui ont des opérations à l'étranger», ajoute M. Germain.

On y donne entre autres un cours sur les stratégies d'affaires dans le contexte des marchés mondiaux ou comment gérer des équipes virtuelles dispersées sur plusieurs continents.