Claude Ananou, chargé de formation à HEC Montréal, n'enseigne plus à ses étudiants à faire d'études de marché ni de plans d'affaires. Pourquoi?

«Parce que le modèle a été créé au milieu des années 70 et que les affaires ne se font plus comme elles se faisaient!»

Que propose-t-il?

1. On trouve un besoin et une façon de le combler.

«Il faut parler à des gens sur le terrain pour mieux comprendre leurs besoins», explique-t-il.

2. On garde les yeux ouverts.

«Souvent, un entrepreneur cherche quelque chose et il découvre autre chose. C'est la serendipity. Quelqu'un qui s'en tient à un plan d'affaires risque de passer à côté.»

3. On ajoute un petit plus.

«En plus de son besoin principal, on vient combler un besoin secondaire.»

4. On teste auprès d'accros

«Ils vont nous le dire si notre solution a du sens.»

5. Doit-on tout mettre ça par écrit? «Pas nécessairement. On peut écrire, parler, faire une vidéo, une présentation PowerPoint, etc.»

6. Est-il possible d'être pris au sérieux par des institutions financières avec ce genre d'approche? «Bien sûr, c'est du concret!»