Avec ses 30 000 emplois directs, l'industrie de l'aluminium est incontournable au Québec. Ses 13 milliards de dollars en exportations chaque année en font le deuxième segment d'exportation en importance de la province, après l'aérospatiale.

Voici quelques chiffres pour mieux comprendre l'industrie de l'aluminium au Québec.

Pas moins de 65 % de la production d'aluminium nord-américaine est faite au Québec. Les neuf alumineries présentes sur le territoire, exploitées par les géants Rio Tinto Alcan, Alcoa Canada et Aluminerie Alouette, produisent 2,8 millions de tonnes par année.

Le Québec est ainsi le quatrième producteur mondial. Les nombreuses alumineries, qui ont une forte présence au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ont favorisé la croissance d'une industrie spécialisée notamment dans la production d'équipement consacré à la production primaire.

On trouve plus de 75 équipementiers dispersés partout dans la province et qui exportent leurs solutions dans le monde entier.

Les 1500 entreprises transformatrices d'aluminium au Québec embauchent 17 000 des 30 000 Québécois qui travaillent dans le grand secteur de l'aluminium. La moitié de ces emplois se trouve dans la région métropolitaine.

Ces entreprises sont actives principalement dans les grands marchés de la construction, de l'équipement et des transports qui incluent l'aérospatiale, le ferroviaire, le maritime et le terrestre. Depuis 2014, le taux de croissance de l'activité de transformation d'aluminium au Québec est de 7 % par année en moyenne.

Si on regarde uniquement le secteur des transports, on grimpe à 17 %.

Pas moins de 75 % des entreprises de transformation de l'aluminium ont implanté de nouvelles méthodes d'organisation des opérations et d'autres processus d'affaires au cours des trois dernières années, d'après le sondage Baromètre de la transformation de l'aluminium 2017, d'AluQuébec, en collaboration avec STIQ-Maillage industriel.

De plus, 72 % ont développé ou amélioré de façon significative des procédés de fabrication et 71 % ont fabriqué des produits nouveaux ou les ont améliorés significativement. Plus de la moitié des entreprises sondées ont fait trois ou quatre types d'innovation.

Plus de la moitié des répondants ont aussi estimé qu'il était très ou assez probable que leur entreprise investisse dans le développement de nouveaux produits à base d'aluminium d'ici cinq ans.

Huit centres de recherche, de développement et de formation parapublics au Québec soutiennent l'innovation dans le domaine de l'aluminium. Par exemple, on trouve le Centre de recherche industrielle du Québec, le Centre québécois de recherche et de développement de l'aluminium, le Comité sectoriel de main-d'oeuvre de la métallurgie du Québec. Au fédéral, il y a le Centre des technologies de l'aluminium - CNRC.

Le Centre de recherche sur l'aluminium regroupe des chercheurs de différents établissements d'enseignement supérieur, alors que d'autres sont directement affiliés à des établissements, comme le Centre universitaire de recherche sur l'aluminium de l'Université du Québec à Chicoutimi, le Centre de métallurgie du Québec du Cégep de Trois-Rivières et le Centre de technologies avancées BRP de l'Université de Sherbrooke.

Source : AluQuébec