Avant 65 ans, si une personne a accès à une assurance médicaments privée, elle doit y adhérer. Elle ne peut pas opter pour le régime public d'assurance médicaments de la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ). Après 65 ans, toutefois, cette obligation disparaît.

Cela signifie qu'à partir de 65 ans, une personne ayant accès à une assurance médicaments privée peut se retrouver dans trois situations. Elle peut être assurée uniquement par le système public, ou uniquement par son assureur privé.

Elle peut aussi être assurée simultanément par le régime public, le premier payeur, et par son régime privé, pour une couverture complémentaire.

«Dans ce cas-ci, la RAMQ me rembourse généralement un certain montant préétabli, et le cas échéant, le régime privé paiera la différence», dit Martin Dupras, président de ConFor financiers.

Mais chaque situation est unique. En réalité, les gens n'ont pas toujours le choix entre ces trois options. Un régime privé pourrait, par exemple, demander à son client de s'inscrire auprès de la RAMQ après 65 ans et ne lui fournir que la couverture complémentaire.

«Beaucoup de gens vont se retrouver à adhérer à l'assurance médicaments du Québec après 65 ans, dit Martin Dupras. Ils doivent donc aussi commencer à y cotiser.»

Le coût annuel du régime public d'assurance médicaments peut être de 0$ à 611$.

Le montant varie notamment en fonction du revenu familial. Certaines personnes sont exemptées du paiement, comme les personnes de 65 ans ou plus qui reçoivent le SRG au taux de 94% à 100%.

Il faut donc évaluer sa situation pour éviter les mauvaises surprises.