Selon le vice-doyen de l'École des sciences de la gestion (ESG) de l'UQAM, si les inscriptions vont bon train, l'établissement pourrait accueillir sa deuxième cohorte pour la MBA Mode à l'automne 2013.

«La toute première cohorte de ce nouveau programme est maintenant à mi-chemin, affirme Benoît Bazoge, vice-doyen aux études de l'ESG de l'UQAM. Les inscriptions pour cette concentration sont moins nombreuses puisqu'il s'agît d'un programme très spécifique.»

La dernière spécialisation en liste dispense les mêmes cours de marketing et de finances que les principales concentrations. «Ce sont plutôt les applications qui diffèrent, souligne M. Bazoge. Nos professeurs sont des professionnels du milieu de la mode et les cas pratiques sont en lien avec l'industrie. Comme l'École supérieure de mode fait partie de l'ESG, nous avons directement accès à un bassin de professeurs compétents, actifs dans le milieu et qui peuvent contribuer au réseautage de nos étudiants.»

L'UQAM se spécialise dans la «Executive MBA» ou EMBA. Selon M.Bazoge, ce type de programme représente 80% des MBA suivis à l'UQAM. Ils attirent une clientèle déjà sur le marché du travail, et ce depuis plusieurs années. Les cours sont donnés à raison d'une fin de semaine par mois, sur une période de deux ans.

«L'âge moyen de nos étudiants est de 40 ans, ils travaillent depuis 15 ans environ, et ils sont cadres depuis huit ans, en moyenne», précise le vice-doyen.

En plus de la EMBA générale «pour cadres financiers», l'UQAM offre aussi sept autres concentrations spécialisées: entreprises collectives, financement des entreprises, gestion de la technologie, gestion des villes et métropoles, immobilier, sciences comptables et gestion de la mode. Aucune de ces EMBA ne nécessite l'écriture d'un mémoire. «Il y a par contre un projet à la fin du programme», ajoute-t-il.

La «MBA traditionnelle» est aussi offerte par l'ESG de l'UQAM. «Nous avons un programme en management et un autre en science et génie.»

Affiliée à plusieurs institutions réparties dans une douzaine de pays, l'UQAM permet à ses étudiants de suivre des cours, ou d'exécuter un projet pratique, à l'étranger. «Les programmes sont sensiblement partout pareils et les langues d'enseignement se limitent au français, à l'anglais et à l'espagnol», précise M. Bazoge.

L'accord entre l'ESG de l'UQAM et l'Université de Paris-Dauphine permet aussi d'obtenir une double diplomation. «Comme il y a de plus en plus de Français au Québec et vice-versa, plusieurs étudiants voient d'un bon oeil d'être à la fois diplômés de l'UQAM et d'une université française», souligne Benoît Bazoge.