En fondant Abitibi & Co, un fabricant de canots, de kayaks et de matériel de plein air, Guillaume Leblanc et Jean-Daniel Petit rêvaient de rivaliser avec les grands acteurs comme Patagonia.

Ils ont récemment mis la main sur les moules et les marques de commerce de Mid-Canada Fiberglass (kayaks Impex, canots Blue Waters, canots Scott), qui venait de faire faillite. Ensuite, dans le but avoué de ne mettre aucun concurrent régional au plancher, ils ont racheté Fibre de verre Abitibi (canots Abitibi). Abitibi & Co occupe désormais les anciens locaux de Fibre de verre Abitibi, à Rouyn-Noranda. Deux millions ont été investis dans l'aventure. « Pour l'instant, nous servons principalement le Canada, surtout au Québec et en Ontario, mais nous espérons nous ancrer dans le marché américain, dit M. Petit. Nous voulons rendre nos cours d'eau accessibles à tous, aussi bien les gens de la ville que ceux de la campagne. Nous tenons aussi à rebâtir les environnements naturels affectés et minimiser le plus possible notre impact sur l'environnement, grâce à des pratiques commerciales durables. Abitibi & Co, c'est un mode de vie plus qu'une simple entreprise.

Ben Deshaies modernise ses installations

Le grossiste en alimentation Ben Deshaies vient d'investir 12,5 millions pour se doter d'un nouveau centre de distribution, à Amos. Le nouvel entrepôt de 60 000 pieds carrés s'ajoute à celui de 125 000 pieds carrés, qui ne suffisait plus aux besoins de l'entreprise présente partout au Québec et dans le nord de l'Ontario. «On manquait cruellement d'espace depuis des années, explique Richard Deshaies, le directeur des ventes de l'entreprise familiale. On devait manipuler des caisses et des palettes deux, trois fois pour préparer nos commandes, et on devait souvent les placer devant d'autres produits dans des endroits indésirables, en vue du lendemain. Ça ralentissait énormément notre cadence. Avec la nouvelle bâtisse, on va être beaucoup plus efficaces.» Il s'agit de la première phrase de développement de ce fleuron abitibien, vieux de 75 ans. «Au cours des prochaines années, selon l'état de l'économie, on prévoit agrandir le nouvel entrepôt, y déménager toutes nos activités et fermer la vieille bâtisse. On parle d'un investissement oscillant entre six et huit millions de dollars.»

PHOTO FOURNIE PAR BEN DESHAIES

Richard Deshaies est directeur des ventes pour le grossiste en alimentation Ben Deshaies.

20 nouvelles cuves pour Belgh Brasse

Implantée à Amos il y a 16 ans, la microbrasserie Belgh Brass ajoute 20 000 pieds carrés à ses installations, grâce à un investissement de 7 millions. Lorsque les travaux seront terminés, à la fin du printemps 2015, l'entreprise ajoutera 20 nouvelles cuves de fermentation aux 5 déjà en place.

La moitié de la nouvelle surface servira d'aire d'entreposage, une nouvelle salle de brassage sera ajoutée et les lignes d'embouteillage seront améliorées, d'ici à l'automne 2015. Un renouveau qui s'avérait nécessaire, vu le succès des bières Belgh Brass. Le chiffre d'affaires de l'entreprise a grimpé d'environ 40% cette année, selon ses dirigeants. «Notre production a augmenté de 300% en 2014 et la progression est constante, affirme le maître-brasseur Jean-Louis Marcoux. Nos produits ont fait leur rentrée à la LCBO en Ontario dernièrement et nous ne fournissons pas. Nous avons même dû freiner nos ambitions vers les États-Unis, en raison de l'augmentation des ventes au Québec, notre marché primaire. En plus, nous voulons lancer de nouveaux produits sur le marché.» Comptant sur cinq employés à temps plein et neuf à temps partiel, Belgh Brass prévoit engager cinq nouveaux travailleurs, afin d'augmenter sa production graduellement.

PHOTO FOURNIE PAR BELGH BRASSE

Le maître-brasseur Jean-Louis Marcoux et la présidente de Belgh Brasse Linda Geloso.