Massy Forget Langlois relations publiques vient tout juste de terminer d'assurer les communications de la portion québécoise de la récente tournée de l'écologiste David Suzuki.

La firme de relations publiques fondée par Mylène Forget assure également la stratégie pour le projet d'observatoire dans le dôme de l'oratoire Saint-Joseph, dont l'ouverture doit coïncider avec le 375e anniversaire de Montréal en 2017.

«Je travaille avec l'oratoire depuis 2003», précise la lauréate du prix «entrepreneure, moyenne entreprise», dont la firme a également réalisé les campagnes entourant le centenaire de l'église, ainsi que la canonisation du frère André en 2011.

Avocate de formation, la femme d'affaires de 45 ans a travaillé dans un grand cabinet d'avocats puis comme attachée de presse ministérielle avant de se joindre, en 1995, au cabinet de relations publiques fondé par sa mère, Josette Massy-Forget, 13 ans plus tôt.

Elle travaille ensuite quelques années à son compte. Les affaires fonctionnent si bien qu'en trois ans, elle atteint la moitié du chiffre d'affaires que l'entreprise familiale avait atteint en 20 ans.

«J'ai appris de la bonne école», dit-elle de sa mère, une immigrée libanaise arrivée adolescente au Canada.

Quinze ans après avoir fondé sa propre boîte, Mme Forget travaille dorénavant avec une associée, Annie Langlois, spécialisée en agroalimentaire. «C'est la meilleure décision d'affaires que j'ai prise», dit-elle.

>Formation en droit à l'Université de Montréal

>Fonde sa boîte à 1999

>Chiffre d'affaires: près de 3 millions

>Gère 13 employés permanents

>Membre de plusieurs conseils d'administration, dont Sentier transcanadien