Pour se rapprocher de ses concessions automobiles, Nathalie Boies quitte Montréal pour s'installer à Drummondville, avec sa famille.

«Comme diraient mes filles, il faut parfois faire des concessions pour avoir des concessions», affirme d'emblée Nathalie Boies, présidente de Walkiri Marketing et propriétaire, avec son conjoint, de deux concessions automobiles, à Drummondville et Victoriaville.

«Avec l'achat de notre deuxième concession Volkswagen, à Victoriaville, la région de Drummondville est devenue un point plus central, estime l'entrepreneure. Ce déménagement nous permettra aussi d'être plus souvent en famille.»

Nathalie Boies est passée de salariée à propriétaire de trois entreprises en trois ans.

«Pour être franche, je n'ai jamais senti l'appel de l'entrepreneuriat avant d'avoir 40 ans, souligne-t-elle. La preuve: lorsque mes frères ont repris le commerce de voitures d'occasion de mon père, j'ai préféré passer mon tour. Je désirais travailler au sein d'une grande entreprise.»

En 1995, elle est entrée chez Cossette Communications où elle a supervisé de nombreux comptes clients. Nathalie Boies a rapidement gravi les échelons pour devenir vice-présidente opérations des deux unités principales du groupe, soit Blitz et la division publicitaire.

Puis en janvier 2010, elle quitte tout pour lancer Walkiri Marketing, sa propre agence. «Ça faisait un bon moment que j'y pensais et je ne l'ai jamais regretté, note Nathalie Boies. Pour ceux qui souhaiteraient faire la même chose, je peux affirmer que le plus difficile est de prendre la décision. La suite est étrangement plus facile.»

Mais ce n'était pas assez pour la jeune femme d'affaires qui a grandi dans le monde de l'automobile. «Il y avait toujours ce rêve d'avoir une concession, mais toutes celles de la région de Montréal étaient trop chères. On a poursuivi nos recherches à l'extérieur. Puis en 2010, on a fait l'acquisition de Drummondville Volkswagen, et de Volkswagen Victoriaville en 2012.»

La nouvelle entrepreneure avoue avoir eu beaucoup d'aide au début de «sa nouvelle carrière» et souhaite maintenant donner au suivant. «Si une personne hésite à faire le grand saut et qu'elle se pose des questions, elle n'a qu'à m'appeler!»