Trois ans après avoir mis le pied à Saint-Hyacinthe, Secco international, spécialiste des systèmes de ventilation pour bâtiments de fermes laitières, investit 2,5 millions de dollars dans l'agrandissement de ses installations.

Après avoir doublé son chiffre d'affaires en trois ans, elle s'attend à faire passer ses ventes de 10 à 20 millions au cours des trois prochaines années.

Secco commercialise des solutions intégrées de ventilation pour bâtiments de fermes laitières qui combinent capteurs électroniques et plateforme web à un système de ventilation mécanique. L'entreprise intervient dès l'étape du design des bâtiments.

«Quand on veut produire du lait de qualité, on doit créer une zone de confort pour la vache», explique Éric Côté, président et cofondateur de Secco.

Déjà solidement implantée au Québec, l'entreprise de 38 employés exporte ses systèmes de ventilation dans 23 pays. Elle connaît notamment du succès en Russie, en Estonie et en Biélorussie.

Secco s'inscrit dans une tradition d'entreprises technologiques maskoutaines associées au secteur de l'agroalimentaire. «À la fin des années 80, notre économie a connu de sérieuses difficultés, explique Mario de Tilly, directeur général du centre local de développement Les Maskoutains. Le tournant technologique a été salutaire pour notre économie. Désormais, celle-ci repose sur l'innovation, les sciences et la technologie, et plus strictement sur l'industrie traditionnelle», dit-il.

Selon lui, sa région a produit «une tradition de travailleurs exemplaires et productifs». Un atout qui explique sans doute en partie l'excellent classement de Saint-Hyacinthe au dernier palmarès des villes entrepreneuriales de la FCEI.