Alors qu'il y a à peine cinq ans, la majorité des transactions se faisaient par téléphone, près de 90% d'entre elles sont réalisées aujourd'hui par l'internet.

Pas étonnant que les firmes continuent d'ajouter des outils et des services pour faciliter la tâche des investisseurs en ligne.

Chez Banque Nationale Courtage direct, on offre maintenant les services de recherche de Morningstar sur les actions, souligne Nancy Paquet, présidente du courtier depuis février.

Il s'agit d'un puissant outil qui fournit des cotes sur les actions. Les clients ont aussi accès au bulletin Dow Jones quotidien, en français et en anglais, qu'ils reçoivent par courriel tous les matins.

Chez BMO Ligne d'action, on a lancé, il y a quelques mois, le service ConseilDirect. «Il s'agit de la plus importante innovation depuis le début du courtage en ligne», prétend Viki Lazaris, présidente de BMO Ligne d'action.

Une étude menée par BMO Ligne d'action démontre que 68% des Canadiens croient qu'il est important de se faire conseiller lorsqu'on prend des décisions de placement en ligne.

Mais, on le sait, ce qui distingue le courtier à escompte du courtier de plein exercice, c'est qu'en raison de la réglementation, il ne donne pas de conseils aux investisseurs. Il n'est là que pour exécuter les transactions.

Une façon d'ajouter le conseil

ConseilDirect de la BMO permet de contourner cette question. Il s'agit d'une plateforme séparée de Ligne d'action qui offre plusieurs services.

D'abord, une évaluation du portefeuille en quatre volets, soit la répartition de l'actif, le risque, la diversification et la cote de placement. À la suite de cette évaluation, un puissant moteur de placement quantitatif fera des recommandations personnalisées d'achat ou de vente.

Puis, ConseilDirect fournira un suivi du portefeuille et avisera le client lorsque, pour différentes raisons, leur portefeuille nécessitera leur attention. Cette nouvelle plateforme permet donc aux clients un accès à une équipe de spécialistes en placement habilitée à fournir des conseils pour bâtir le portefeuille, et ensuite le gérer.

ConseilDirect n'est pas un outil de gestion discrétionnaire, explique Viki Lazaris. C'est un service informatisé pour lequel les clients paieront un tarif en fonction de la taille du portefeuille. Ils continueront de prendre eux-mêmes les décisions quant à la gestion de leur portefeuille.

Refonte du site

Comme la technologie évolue rapidement, les sites internet des courtiers en ligne ont régulièrement besoin d'une cure de rajeunissement.

Banque Nationale Courtage direct en prévoit une cette année afin de répondre aux nouveaux besoins de sa clientèle, confirme la présidente, Nancy Paquet. L'attention portera sur la rapidité du site, la facilité de navigation et l'ergonomie, c'est-à-dire un site conçu en fonction de ses visiteurs.

La volatilité des marchés ne semble pas avoir eu raison des investisseurs en ligne. «Il y a eu de bons mois et de moins bons, mais en général, l'année 2012 aura été satisfaisante pour l'industrie du courtage à escompte, dit Mme Paquet. Malgré la volatilité, les gens gardent le cap et demeurent en général fidèles à leur stratégie de placement.»