C'est à Saint-Blaise-sur-Richelieu que la division Pet Food du Groupe Diana, chef de file mondial du marché des facteurs d'appétence, a choisi d'établir son usine canadienne.
«Essentiellement, nous fabriquons les saveurs que nous livrons aux fabricants d'aliments pour les chiens et les chats. Notre métier c'est de faire en sorte que les animaux les consomment», précise Paul Violette, directeur général de SPF Canada.
Les formules sont testés par des groupes d'animaux «goûteurs» dans les usines en France, au Brésil et aux États-Unis.
Afin de se rapprocher de sa clientèle et des matières premières nord-américaines, l'entreprise vient d'investir un peu plus de 4 millions dans le projet de cette quatorzième usine.
Elle a notamment reçu le soutien de l'Équipe spéciale d'intervention économique (ESIE), formée spécifiquement pour relancer l'économie des zones sinistrées par les inondations en Montérégie, ainsi que l'appui financier de 450 000$ du ministère de Développement économique, du l'Innovation et de l'Exportation.
«Ce soutien continu, de la part de toutes les instances, nous a permis de consolider les ventes existantes au Canada et de développer des parts de marché avec de nouveaux clients motivés à acheter localement», estime M. Violette.
Hausser la production avec l'aquaculture
Installée dans un ancien abattoir, l'usine de 36 000 pieds carrés, lancée en juin dernier, emploie 15 personnes. Ses activités représentent de 3 à 4% de l'activité globale du groupe français, qui détient 60% de parts du marché mondial.
«Toutes nos usines dans le monde doivent satisfaire les mêmes normes de qualité, qui se comparent à celles de l'industrie laitière. L'usine de Saint-Blaise-sur-Richelieu détient déjà les principales certifications internationales», affirme M. Violette.
Parmi ses projets de développement, le Groupe Diana veut se tourner vers l'industrie de l'aquaculture et des matières premières de poissons, ce qui aura pour effet d'ouvrir de nouveaux marchés, de hausser la production et, potentiellement, l'embauche.