D'ici la fin du mois d'octobre, l'équipe d'ingénieurs du Centre national transport avancé (CNTA) remettra à Hydro-Québec une batterie qui sera au centre d'une innovation technologique toute québécoise. Une contribution de plus pour cet organisme touche-à-tout qui catalyse la mise en oeuvre de divers projets liés au transport électrique.

La batterie s'imbriquera dans la technologie d'échange d'énergie véhicule-réseau et véhicule-maison que l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) met au point avec la collaboration du CNTA et d'une poignée de PME québécoises. Si elle devait être commercialisée, cette technologie transformerait en source d'appoint chaque voiture électrique branchée à un réseau ou à une résidence.

Voilà le genre de projet dans lequel le CNTA aime bien tremper ses mains. Anciennement connu sous le nom de Centre d'expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ), l'organisme à but non lucratif de Saint-Jérôme contribue depuis 1996 à faire avancer des projets porteurs en matière de transport électrique.

« La Ville de Saint-Jérôme a été une pionnière en reproduisant ici ce qui se faisait en France à La Rochelle, explique Sylvain Castonguay, directeur général de l'organisme. Aujourd'hui, les projets sur lesquels nous travaillons ont une implication nationale et même internationale. »

Voiture électrique en libre-service, Écolobus à Québec, trolleybus à Laval et Montréal, bateau électrique : que ce soit pour mener à bien des projets d'ingénierie ou signer des études, les ingénieurs et analystes du CNAT s'attaquent à des projets diversifiés qui ont tous trait au transport électrique. Une niche que le Québec aurait avantage à développer selon Sylvain Castonguay. « L'électrification des transports a plein de bon sens, dit-il. Après tout, le Québec a tout avantage à se libérer de sa dépendance au pétrole en misant sur son électricité. »