C'est à 3000 kilomètres à l'est de Moscou que Biothermica s'est ouvert le marché américain des crédits de carbone.

La firme québécoise voulait proposer son savoir-faire aux propriétaires de mine de charbon, pour éliminer leurs rejets de méthane dans l'atmosphère et gagner des crédits de carbone.

«L'empreinte carbone du méthane est 21 fois pire que celle du CO2», précise Guy Drouin, président de Biothermica.

Au cours d'une conférence à Kemerovo, au sud de la Sibérie, la firme montréalaise est mise en contact avec le groupe Jim Walter Resources, un exploitant de mines souterraines de charbon en Alabama.

En 2009, Biothermica implante une usine de démonstration à ses frais, en conservant les gains sur les crédits carbone obtenus.

Trois ans plus tard, l'usine tourne à plein régime. Biothermica engrange des crédits de carbone qu'elle revendra le moment venu sur le marché du carbone. Et la firme négocie l'implantation d'usines en Ukraine, en Chine et en Australie.