C'était le 5 octobre dernier. Il y avait là Éric Besson, ministre de l'Industrie de la France, François Fillon, premier ministre et son vis-à-vis Jean Charest. Si on était là, c'est, comme le dit Louise Morin, vice-présidente, affaires internationales, d'Investissement Québec, parce que «M. Charest est un excellent vendeur du Plan Nord.»

M. Charest avait précédemment fort bien chauffé les patrons de l'industrie française réunis au sein du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la chambre de commerce et d'industrie de Paris.

«Ils étaient très enthousiastes», se souvient Mme Morin La France et le Québec ont signé une entente prévoyant la mise sur pied de trois groupes de travail destinés à préciser l'intervention de l'industrie et du gouvernement français dans le Plan Nord.

Les secteurs prioritaires visés sont les mines et les métaux stratégiques, l'énergie renouvelable et l'aménagement numérique des territoires nordiques.

Rappelons qu'en septembre, plusieurs entreprises françaises avaient accompagné M. Besson dans son voyage dans le nord du Québec.