On les a longtemps considérés comme un mal nécessaire, des professionnels là pour nous aider à nous sortir de pétrins juridiques.

C'est encore vrai, mais beaucoup d'avocats - surtout ceux qui pratiquent en droit des affaires - jouent aujourd'hui le rôle de conseillers stratégiques, et pas uniquement sur le plan juridique.

En fusions et acquisitions, ils interviennent de plus en plus tôt dans le processus et leurs conseils se monnayent très cher. À Montréal, les plus en vue demandent 600$, voire 700$ de l'heure et plus.

«On connaît nos clients, on connaît leurs affaires, on peut les conseiller sur plusieurs plans», explique Carl Tremblay d'Ogilvy Renault, à Québec.

Ce rôle de conseiller d'affaires est particulièrement important pour une entreprise qui cherche à vendre.

André Dufour, de BLG, souligne qu'une société qui veut vendre a tout intérêt à explorer, de façon préliminaire, toutes les possibilités, ce que parfois, les PME négligent. D'où, dit-il, l'importance de recourir à un avocat d'affaires qui en a vu d'autres et qui est capable de tabler sur ses expériences passées pour bien conseiller son client.