L'INNOVATION: Des orthèses conçues à l'aide d'un numériseur portable muni de caméras 3D et fabriquées avec une imprimante 3D. En utilisant ces nouvelles technologies, l'entreprise O3D (anciennement Inaldo) peut offrir des appareils parfaitement adaptés aux patients, à moindre coût et qui sont remboursés par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).

QUI ?

Après avoir observé les limites des appareils orthopédiques traditionnels, le président d'O3D, Éric Moreau, a travaillé en collaboration avec un orthésiste et ses patients afin de trouver des solutions innovantes aux différents problèmes. 

« C'est frustrant pour le prothésiste quand il reçoit le produit fini dans ses mains et qu'il réalise avec le patient qu'il y a des ajustements à faire. Comme il n'y avait pas de modèle d'entreprise auquel se référer ni de procédé industriel et de service déjà établi, il a fallu tout inventer. » - Éric Moreau, président d'O3D

LES PRODUITS

O3D propose un service clés en main aux cliniciens, de la rencontre avec le patient à la livraison. Une application mobile permet aux cliniciens de prévisualiser le produit et de l'adapter au besoin.

Le membre est scanné à l'aide de caméras 3D plutôt que d'être moulé. Les mesures sont plus précises et visibles en tout temps pour les cliniciens.

« Notre procédé de fabrication nous permet d'innover tant au chapitre de la conception que des matériaux. Traditionnellement, les orthèses sont conçues à partir de feuilles de plastique moulé à chaud, de barres de métal, ce qui limite les conceptions. Chez O3D, nous produisons des appareils qui sont sculptés automatiquement à même la matière première. Ça nous permet de fabriquer des orthèses minimalistes, plus aérées et plus confortables. »

« Nous avons cinq modèles principaux : deux poignets, deux coudes et un genou avec des capacités d'altération quasi illimitées. »

DANS L'AVENIR

O3D produit des orthèses seulement depuis un an à Montréal, dans la couronne nord et à Sherbrooke. D'ici à la fin de 2017, l'entreprise envisage de passer de trois à six employés et d'exporter ses orthèses dans le reste du Canada et aux États-Unis. « Le marché québécois est très compétitif. Nous sommes encore au point de départ. Nous n'avons pas terminé de repenser les produits orthopédiques et de profiter des avantages de notre procédé. »