Recycler le styromousse peut être payant

La présidente Solenne Brouard Gaillot compte sur une équipe de huit employés. Ce nombre pourrait grimper à 50 en 2017 pour faire tourner à plein régime son usine d'Anjou, qui s'apprête à bénéficier d'importants investissements pour augmenter sa capacité.

« Le coeur de la technologie est dans la filtration à l'usine. » 

PROCÉDÉ

1. Polystyvert installe chez ses fournisseurs, par exemple des détaillants de meubles, un concentrateur rempli d'une huile essentielle qui dissout le styromousse en quelques secondes.

2. Des camions de Polystyvert viennent périodiquement récupérer et remplacer l'huile essentielle. La dissolution a permis d'économiser beaucoup d'espace et les camions peuvent passer 10 fois moins souvent, ce qui lui fait épargner de l'argent et diminuant les émissions polluantes.

3. Un procédé conçu par Polystyvert permet de séparer en usine le polystyrène de l'huile.

4. Le polystyrène est revendu sous forme de billes à des fabricants. L'huile peut être réinjectée dans un concentrateur.

DANS L'AVENIR

Une injection de capitaux de 4,9 millions de dollars reçus au début juillet a donné le coup d'envoi à un projet d'expansion de l'usine, où les machines seront agrandies afin, dans un premier temps, de pouvoir traiter jusqu'à 250 kg de polystyrène à l'heure. Plus de concentrateurs seront aussi installés chez des fournisseurs pour assurer l'approvisionnement.