General Electric, affecté depuis la semaine dernière par la révélation de problèmes sur son tout dernier modèle de turbine à gaz, poursuivait sa chute à Wall Street lundi et descendait à son plus bas niveau depuis 2009.

Vers 12h10, le titre du conglomérat perdait 3,94% à 11,69 dollars à la Bourse de New York, après avoir déjà abandonné plus de 3% vendredi.

Il est descendu plus tôt dans la séance jusqu'à 11,60 dollars, son prix le plus bas depuis juillet 2009.

GE a au total perdu environ un tiers de sa valeur à Wall Street depuis le début de l'année, plus de 60% depuis début 2017.

La rentabilité de l'ancien fleuron industriel américain reste minée par les difficultés persistantes de sa division énergie. Et les investisseurs font preuve de scepticisme face au drastique plan de restructuration engagé par le PDG fin 2017.

Les défis se sont accentués la semaine dernière quand le groupe a confirmé des problèmes d'oxydation sur des pales de la nouvelle série H.

Le Wall Street Journal avait rapporté plus tôt que le producteur texan d'électricité Exelon avait été forcé de mettre à l'arrêt les turbines de ce nouveau type qu'il utilise sur plusieurs sites.

GE a énormément investi dans cette nouvelle génération de turbines, plus efficaces, qui doivent lui permettre de faire face à la concurrence, en particulier de l'entreprise allemande Siemens.

Les deux sociétés s'activent d'ailleurs, selon des informations de presse, pour décrocher un contrat d'environ 15 milliards de dollars en Irak pour développer plusieurs centrales énergétiques dans le pays.

Sollicité par l'AFP, le groupe n'avait pas dans l'immédiat confirmé être en cours de négociations.