La Bourse de Toronto a clôturé en hausse vendredi, pendant que les marchés américains glissaient en raison des mauvaises perspectives pour les secteurs des biens de consommation et de la technologie.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a avancé de 29,90 points à 15 484,32 points, soutenu notamment par les secteurs des télécommunications et de la consommation discrétionnaire. Le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 78,57 cents US, en baisse de 0,59 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

À New York la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 0,82% à 24 462,94 points,  tandis que l'indice élargi S&P 500 a perdu 22,99 points à 2670,14 points. Le NASDAQ a abandonné 1,27% à 7146,13 points.

L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,85% à 2670,14 points.

Grâce à deux séances de forte hausse en début de semaine, le Dow Jones a enregistré une progression hebdomadaire de 0,42%, le NASDAQ de 0,56% et le S&P 500 de 0,52%.

Vendredi, la place new-yorkaise a été lestée par le repli du secteur de la technologie, entraîné notamment par Apple. L'action de la marque à la pomme a reculé de 4,10% alors que des notes d'analystes mettaient en avant la faiblesse des ventes de l'iPhone.

En attendant la parution dans les semaines à venir des chiffres de grands noms du secteur, «la saison des résultats continue de se montrer plutôt positive, mais apparemment ces bons chiffres ne sont pas suffisamment bons pour le marché», a relevé Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.

General Electric, qui a annoncé vendredi des résultats trimestriels solides et maintenu son objectif financier annuel, est parvenu à tirer son épingle du jeu et a terminé en hausse de 3,93%.

«Les investisseurs sont encore en retrait, la volatilité est fortement redescendue, en partie à cause des interrogations persistantes sur les intentions de la Fed (la banque centrale américaine) sous l'autorité de son nouveau président Jerome Powell», a avancé Mme Ogg.

Le début solide de la saison des résultats et la bonne tenue des indicateurs sur l'économie des États-Unis font craindre aux investisseurs une résurgence des pressions inflationnistes et des hausses de taux de la banque centrale américaine (Fed), selon les analystes de Charles Schwab.

Conséquence: le taux d'emprunt des États-Unis à 10 ans a grimpé à son plus haut niveau depuis janvier 2014 et évoluait vers 16 h 20 à 2,958% contre 2,910% jeudi soir. Celui à 30 ans s'affichait à 3,145% contre 3,098% à la précédente clôture.

«La hausse des rendements semble susciter des inquiétudes quant à des conditions de financement potentiellement plus restrictives pour les entreprises», ont-ils affirmé.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a gagné 7 cents US à 68,40 $ US le baril, tandis que celui du lingot d'or a effacé 10,50 $ US à 1338,30 $ US l'once. Le prix du cuivre est resté inchangé à 3,13 $ US la livre.

- Avec La Presse canadienne