Les marchés boursiers ont clôturé à la hausse hier, alors que Wall Street continuait à évaluer le projet de réforme fiscale présenté la veille par les républicains.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a grimpé de 8,59 points pour terminer avec 15 618,25 points. L'indice Dow Jones Industrial Average a progressé de 40,49 points, à 22 381,20 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,19 point, à 6453,45 points et l'indice élargi S&P 500 de 0,12%, ou 3,02 points, à 2510,06 points.

Après une nette progression mercredi, les indices ont débuté la séance dans le rouge jeudi avant de se redresser au fil de la journée.

«Le marché n'a pas beaucoup évolué, il a juste essayé de se maintenir aux mêmes niveaux, proches de ses records», a estimé Phil Davis de PSW Investments.

«Le projet de réforme fiscale, dont on parle depuis l'élection de Donald Trump, est maintenant sur le papier et est en train de circuler. Il faut encore du temps avant qu'il ne soit adopté», a-t-il souligné.

Gary Cohn, l'économiste en chef de la Maison-Blanche, a assuré jeudi que la réforme des impôts aurait «un impact considérable» sur la croissance des États-Unis.

L'enthousiasme du marché pour ce projet s'est rapidement dissipé, car de nombreux points avaient déjà été évoqués dans la presse et, car «il n'y a pas de détail sur son financement autre que l'espoir de voir la croissance s'accélérer», a estimé pour sa part Patrick O'Hare de Briefing.

Alors que le marché est toujours à l'affût de précisions sur les intentions de la banque centrale américaine, les investisseurs surveillaient une intervention à Londres de son vice-président Stanley Fischer. Mais ce dernier n'a pas apporté de détail particulier sur les prochaines décisions de politique monétaire.

Les indicateurs du jour étaient de bonne tenue.

La croissance de l'économie américaine a été légèrement révisée en hausse au deuxième trimestre, à 3,1%, selon la troisième estimation du ministère du Commerce.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ont, elles, augmenté un peu moins que prévu, selon le département du Travail. Mais ces chiffres ont été affectés par l'impact des ouragans.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 80,32 cents US, en baisse de 0,25 cent par rapport à son cours moyen de la veille.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le cours du lingot d'or a gagné 90 cents US à 1288,70 $ US l'once, tandis que celui du cuivre a bondi de 5 cents US à 2,98 $ US la livre.

- Avec Agence France-Presse