La Bourse de Toronto  a clôturé en baisse lundi, tirée vers le bas par les actions du secteur des matériaux. L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a cédé 54,44 points à 15 128,69 points.

Dans la foulée d'un recul des prix de certains métaux, le secteur des matériaux a perdu 1,4% durant la séance, tandis que celui des technologies prenait 1%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a avancé de 57 cents US à 46,34 $ US le baril, tandis que celui du lingot d'or a rendu 60 cents US à 1254,30 $ US l'once. Le prix du cuivre a pris 1 cent US à 2,74 $ US la livre.

Wall Street a terminé sans direction, ne s'animant guère pour des résultats trimestriels d'entreprises plutôt bons jusque-là: le Dow Jones a perdu 0,31% mais le Nasdaq a battu un nouveau record après une hausse de 0,36%

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a reculé de 66,90 points à 21 513,17 points tandis que le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 23,05 points à 6410,81 points, un sommet en clôture.

L'indice élargi S&P 500 a cédé 2,63 points, soit 0,11%, à 2469,91 points.

«Il y a une sorte de schéma qui se répète: on commence bas le matin et on refait une partie de notre retard dans l'après-midi», a commenté Jack Ablin de BMO.

Comme la semaine précédente, les valeurs du secteur technologique ont eu tendance à mieux se comporter que le reste du marché. Ainsi l'indice qui leur est dédié au sein du S&P 500 a avancé lundi de 0,25%, en deuxième position derrière celui des valeurs financières (+0,31%).

«Sur le plan concret, c'est un très bon trimestre pour ce qui est de faire mieux que les attentes des analystes», a ajouté Jack Ablin. «Les entreprises tiennent leurs promesses, mais les investisseurs en veulent plus», a-t-il continué.

C'était notamment le cas d'Hasbro dont le titre a plongé de 9,4%. Le géant du jouet a certes fait état d'un bénéfice par action meilleur que prévu, mais de ventes à peine plus élevées qu'attendu alors qu'il avait habitué le marché à de meilleures performances.

Plus généralement, «il n'y a guère de conviction pour aller dans un sens ou dans l'autre, surtout parce que tout le monde attend de voir dans quelle direction les nombreux événements à l'agenda cette semaine vont faire pencher la balance», a commenté Patrick O'Hare, de Briefing, dans une note.

Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui a déjà relevé deux fois modestement ses taux directeurs cette année, se retrouve cette semaine pour une réunion ordinaire - sans conférence de presse - devant déboucher sur une décision annoncée mercredi.

«On ne s'attend pas à ce que la Fed fasse ou change quoi que ce soit» sur les taux, a commenté Chris Low, de FTN Financial, dans une note.

«La grande question, dans tous les esprits, c'est si elle va annoncer ou non le début de la normalisation de son bilan d'actifs», a ajouté Kit Juckes, de Société Générale qui penchait plutôt pour une annonce plus tard dans l'année.

AFP-PC