La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, hier, tandis que sur Wall Street, les principaux indices ont hésité.

L'indice composé S&P/TSX a gagné 19,93 points pour terminer la séance avec 15 246,64 points, alimenté par le secteur des télécommunications. Ce dernier a avancé de 0,94%, soit la plus forte hausse du parquet. Le recul le plus prononcé était celui du groupe de l'énergie, de 0,79%.

«C'était une bonne surprise, particulièrement au Canada, puisque les attentes sont plutôt ternes en ce qui a trait au deuxième trimestre», a observé Philip Petursson, stratège en chef des investissements chez Gestion d'actifs Manuvie.

De son côté, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 79,46 cents US, en hausse de 0,06 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a cédé 28,97 points à 21 611,78 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a glissé de 0,38 point à 2473,45 points. L'indice composé du Nasdaq a clôturé à un sommet record pour une troisième séance de suite, s'emparant de 4,96 points à 6390,00 points.

Les trois indices, qui avaient signé mercredi de nouveaux records, ont hésité entre gains et pertes tout au long de la séance.

«On est encore au début de la saison des résultats, mais jusqu'à présent ils ont été plutôt bons», a souligné Bill Lynch d'Hinsdale Associates: «sur les entreprises du S&P 500 ayant déjà diffusé leurs chiffres, 75% ont dépassé des prévisions de bénéfices.»

Les décisions prises par les banques centrales japonaise et européenne, qui ont maintenu leur politique monétaire accommodante, étaient quant à elles plutôt encourageantes.

Le patron de la Banque centrale européenne Mario Draghi a notamment estimé qu'il fallait se montrer «patient» et «prudent» avant d'envisager tout changement de cap de la politique monétaire, l'inflation en zone euro n'ayant pas encore atteint le niveau voulu par la BCE.

- Avec La Presse canadienne