Le principal indice à la Bourse de Toronto a clôturé en forte hausse, vendredi, en dépit de l'impact de la glissade des actions de BlackBerry.

L'indice composé S&P/TSX a progressé de 99,66 points, à 15 319,56 points, les secteurs de l'or et des métaux de base ayant affiché les gains les plus importants.

Les gains étaient attribuables aux actions des matières premières, et contrebalançaient largement le déclin de plus de 12% du titre de BlackBerry après l'annonce de revenus inférieurs aux attentes.

Le dollar canadien se transigeait en baisse de 0,15 cent US, à un prix moyen de 75,37 cents US.

Le pétrole brut pour livraison en août était en hausse de 27 cents, à 43,01 $ US le baril, et le gaz naturel pour livraison en juillet bondissait de quatre cents, à 2,93 $ US par million de BTU.

L'or pour livraison en août a gagné 7 $ US, à 1256,40 $ US l'once, et le cuivre pour livraison en juillet a progressé de trois cents, à 2,62 $ US la livre.

Wall Street a terminé sans direction, tiraillée entre les performances contrastées du secteur de l'énergie, soutenu par le rebond du pétrole, et des secteurs de la finance et de la santé: le Dow Jones a lâché 0,01% tandis que le Nasdaq a gagné 0,46%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones a reculé de 2,53 points à 21 394,76 points tandis que le Nasdaq, à forte coloration technologique, a progressé de 28,56 points à 6265,25 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,16% ou 3,80 points, à 2438,30 points.

Les indices, qui avaient débuté la séance en légère baisse, se sont raffermis progressivement jusqu'à la mi-journée avant quelques hésitations de fin de séance.

Un indicateur encourageant sur l'immobilier a nourri la bonne tenue de la Bourse: les ventes de logements neufs ont augmenté de 2,9% en mai, période au cours de laquelle le prix moyen a atteint un record selon le département américain du Commerce.

Un autre indicateur était plus mitigé: selon une estimation de l'indice PMI composite publiée par le cabinet Markit, la croissance du secteur privé aux États-Unis a ralenti en juin.

Les cours du pétrole ont de leur côté terminé en légère hausse vendredi, parvenant à se reprendre un peu à la fin d'une semaine de chute.

Résultat: l'indice regroupant les valeurs de l'énergie au sein du S&P 500, durement touché au cours des séances précédentes, a repris 0,75%.

L'indice du secteur de la santé, en forme depuis le début de la semaine, s'est lui rétracté de 0,84%.

«Quand le projet de loi sur la réforme de la santé a été annoncé (jeudi), les actions ont grimpé», a relevé Christopher Low de FTN Financial. Mais les valeurs des assureurs et groupes pharmaceutiques ont reculé vendredi «car les investisseurs tentent de déterminer si la loi a des chances d'être adoptée» dans la mesure où plusieurs sénateurs conservateurs ont publiquement fait part de leur opposition, a-t-il ajouté.

Le secteur financier était aussi surveillé au lendemain des résultats de la première étape des tests de résistance annuels menés sur 34 banques par la Réserve fédérale. Selon l'institution, les plus grands établissements sont «bien capitalisés» et résisteraient à une grave crise financière même s'ils devaient accuser des pertes importantes. L'indice regroupant les financières au sein du S&P 500 a toutefois perdu 0,46%.

- Avec La Presse canadienne