Les marchés boursiers de Toronto et de New York ont clôturé la séance d'hier en hausse.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a grimpé de 50,95 points pour terminer la journée à 15 423,09 points, soutenu par les gains des secteurs de l'industrie et de la finance.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 8,84 points à 21 182,53 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 0,65 point à 2433,79 points. L'indice composé du Nasdaq a progressé de 24,38 points à 6321,76 points, clôturant du coup à un nouveau sommet record.

Les gains des indices new-yorkais sont survenus dans la foulée du témoignage de l'ex-directeur du FBI, James Comey, au sujet de la possible intervention de la Russie dans le processus électoral américain l'an dernier. En outre, le monde financier prenait connaissance de la plus récente rencontre de la Banque centrale européenne au sujet de sa politique monétaire et surveillait le déroulement de l'élection au Royaume-Uni.

Comme souvent depuis le début de l'année, le Nasdaq s'en est mieux tiré que les autres indices, accrochant de justesse un record en clôture alors que le reste du marché a fait du surplace.

«Le marché nous dit que l'on a besoin de quelque chose pour en finir avec le point mort et on ne l'a pas eu aujourd'hui (jeudi) et on ne l'a certainement pas eu avec le témoignage de M. Comey», a estimé Hugh Johnson de Hugh Johnson Advisors.

Très attendue, l'audition du l'ancien premier flic des États-Unis limogé par Donald Trump avait en partie été déflorée par une déclaration écrite révélée la veille.

«L'élément clef pour la Bourse c'est qu'il n'y a rien qui a décrit le président comme ayant clairement enfreint la loi», a mis en avant Patrick O'Hare de Briefing.

James Comey a indiqué ne pas avoir reçu d'ordre explicite de Donald Trump, mais a pris les paroles du président américain «comme une instruction» de mettre un terme à un des volets de l'enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle.

Comme prévu, la Banque centrale européenne (BCE) a par ailleurs maintenu inchangée sa politique monétaire et a procédé «à quelques légères modifications dans ses prévisions et dans les termes employés», ont complété les courtiers de Charles Schwab dans une note.

Quant aux élections législatives britanniques, qui ont semblé plus disputées après des sondages la semaine dernière dessinant une réduction de l'avance des conservateurs de la première ministre Theresa May sur les travaillistes, leurs résultats ne seront publiés qu'après la clôture de Wall Street.

«Même si les conservateurs font un mauvais score, cela ne va pas changer grand-chose, on aura toujours le Brexit», a relativisé Karl Haeling de LBBW.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a perdu 8 cents US à 45,64 $ US le baril, tandis que celui du lingot d'or a cédé 13,70 $ US à 1279,50 $ US l'once. Le prix du cuivre a pour sa part bondi de 6 cents US à 2,61 $ US la livre.

De son côté, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 74,06 cents US, en baisse de 0,06 cent US par rapport à son cours moyen de la veille.

- Avec La Presse canadienne