L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a clôturé en baisse de 78,71 points, à 15 648,40 points, mercredi.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 59,44 points à 20 591,86 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a laissé 8,85 points à 2344,93 points. L'indice composé du Nasdaq a rendu 30,61 points à 5836,16 points.

 Le dollar canadien s'est apprécié de 0,33 cent US à 75,34 cents US, soutenu par la décision de la Banque du Canada de revoir à la hausse ses perspectives de croissance pour cette année tout en maintenant son taux d'intérêt directeur à son niveau actuel.

Les investisseurs ont continué à acheter de l'or pour se protéger contre l'incertitude mondiale. Le prix du lingot a avancé de 3,90 $ US à 1278,10 $ US l'once après avoir touché mardi à un sommet de cinq mois.

«L'embellie de la Bourse est en train de se heurter à des obstacles, avec notamment des inquiétudes géopolitiques sur la Syrie, la Russie...», a résumé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.

La Russie et les États-Unis ont exposé leurs divergences sur la Syrie mercredi, et plus largement la défiance qui prévaut entre eux, malgré un entretien entre le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson.

Comme depuis le début de la semaine, les investisseurs ont d'autant plus le loisir de se concentrer sur ces tensions internationales que l'actualité économique est particulièrement légère.

De façon générale, «plusieurs sujets continuent à freiner l'enthousiasme du marché», a reconnu dans une note Tony Dwyer, de Canaccord.

Il évoquait non seulement les inquiétudes géopolitiques, mais aussi le ton récemment plus agressif de la Réserve fédérale (Fed) sur son resserrement monétaire.

«Et, surtout, il y a des inquiétudes sur la capacité du gouvernement Trump à faire adopter sa réforme fiscale», a enchaîné M. Skraika. «Les investisseurs sont en train de réévaluer les chances que soient adoptées de telles mesures.»

Alors que les promesses de Donald Trump, notamment en matière de fiscalité, avaient fait flamber Wall Street après son élection fin 2016, certains médias ont rapporté en début de semaine que le chef d'État était en train de reprendre à zéro son projet de refonte des impôts.

«On s'attend moins à une réforme fiscale cette année», a reconnu M. Hogan, évoquant comme autre facteur négatif l'effet défavorable sur les banques d'un récent bond du marché obligataire.