Les indices boursiers nord-américains ont été stables, hier, alors que les investisseurs ont souligné la huitième année du marché haussier à la veille du rapport mensuel sur l'emploi très attendu aux États-Unis.

À la Bourse de Toronto, l'indice composé S&P/TSX a clôturé à 15 496,84 points, en recul de 0,14 point, dans le cadre d'une séance marquée par la transaction majeure de 12,7 milliards conclue par Canadian Natural Resources avec Royal Dutch Shell et Marathon Oil dans le secteur des sables bitumineux albertains.

Du côté de Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a ajouté 2,46 points, à 20 858,19 points, tandis que l'indice élargi du S&P 500 a terminé à 2364,87 points, en hausse de 1,89 point. L'indice composé du Nasdaq a avancé de 1,26 point, à 5838,81 points.

«Ce mouvement n'est que de la volatilité et des prises de position avant le rapport sur l'emploi» de vendredi, a résumé Chris Low de FTN Financial.

Les attentes de bons chiffres du département du Travail pour le mois de février se sont encore renforcées depuis la diffusion mercredi des données de la société de services informatiques ADP faisant état d'embauches dans le secteur privé au plus haut en près de six ans.

«Il est classique que la semaine menant au rapport de l'emploi soit plutôt calme et c'est particulièrement le cas cette fois-ci car il y a une très forte probabilité que la Fed relève ses taux la semaine prochaine», a précisé M. Low.

Selon le très large consensus des analystes, la Réserve fédérale américaine (Fed), qui regarde de près les données du marché du travail, devrait procéder à son premier tour de vis monétaire de l'année lors de sa réunion des 14 et 15 mars.

Dans ce contexte, les indicateurs américains du jour n'ont fait figure que de maigre distraction, avec un ralentissement de la progression des prix à l'importation en février et une augmentation plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage.

En revanche, la poursuite de la chute des cours du pétrole a pesé sur l'humeur du marché, le baril ayant terminé en dessous de la barre symbolique des 50 dollars à New York pour la première fois en trois mois.

- Avec La Presse canadienne