Ceux qui désirent investir dans la société derrière l'application mobile de messagerie éphémère Snapchat peuvent saisir une occasion qui ne s'est pas présentée aux premiers investisseurs, soit acheter des actions pour moins cher que le prix en vigueur au moment de son entrée en Bourse, la semaine dernière.

Après un recul de 12 % lundi, les action de Snap ont terminé la séance à 21,44 $ US, en baisse de 9,8 %, ou 2,33 $ US.

Le prix des 200 millions d'actions offertes dans le cadre de ce premier appel public à l'épargne (PAPE) avait été fixé à 17 $ US. Au terme de la première journée de transactions, jeudi dernier, l'action avait bondi de 44 %.

L'entrée en Bourse de l'entreprise de Los Angeles figurait parmi les plus attendues depuis celle effectuée par le réseau social Twitter en 2013.

Dans des documents récemment déposés auprès de la Securities and Exchange Commission, Snap disait compter 158 millions d'utilisateurs quotidiens au quatrième trimestre, en hausse de 48 % comparativement à la même période l'année précédente.

Néanmoins, les analystes de Wall Street semblent sceptiques en ce qui a trait à la croissance du nombre d'utilisateurs.

Même si le nombre d'adeptes de l'application a progressé à tous les trimestres en 2015, cette croissance a montré des signes d'essoufflement en 2016, avec seulement 5 millions de nouveaux utilisateurs lors du dernier trimestre.

Snap avait attribué cette performance à des problèmes techniques, affirmant que le lancement de plusieurs produits et mises à jour avaient eu une incidence négative sur la performance de l'application de messagerie éphémère.

Les applications de réseaux sociaux présentent un bilan mitigé en matière de performance boursière. Si Facebook a constamment progressé, Twitter, à l'inverse, éprouve des difficultés.

La compagnie de Mark Zuckerberg avait effectué son entrée en Bourse en 2012. Depuis, elle a vu son nombre d'utilisateurs ainsi que ses revenus croître de façon marquée. Twitter, depuis son PAPE effectué en 2013, voit ses revenus stagner. Même après le retour de son cofondateur Jack Dorsey, la compagnie a été forcée de réduire ses coûts en plus de remanier son équipe de direction.

La valeur boursière de Twitter est d'environ 11 milliards US, alors que celle de Facebook atteint 395 milliards US.