Wall Street a terminé de justesse à des records vendredi, grâce à une petite hausse dans les tous derniers échanges mais le principal indice de la Bourse de Toronto a clôturé en baisse, après avoir passé la semaine à établir de nouveaux records de clôture.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a cédé 25,54 points à 15 838,63 points, après avoir touché jeudi son cinquième record de clôture consécutif.

Sur Wall Street, les grands indices ont continué à réaliser des records, mais pas de très minces marges.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles s'est emparée de 4,28 points à 20 624,05 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 3,94 points à 2351,16 points. L'indice composé du Nasdaq a avancé de 23,68 points à 5838,58 points.

«Ce qui est important c'est que pour la quatrième semaine de suite, le marché monte», a indiqué Art Hogan de Wunderlich Securities.

Malgré sa hausse de dernière minute, le marché a semblé chercher à reprendre son souffle vendredi.

«La «Trumpéconomie» est un des thèmes dominants du marché pour les investisseurs, aujourd'hui», a observé Todd Mattina, économiste en chef de Placements Mackenzie.

«Cela est vraiment un jeu d'attente pour obtenir plus d'éclaircissements quant au genre de politiques que Donald Trump va mettre en place dans les semaines à venir», a-t-il ajouté, en décrivant la gamme de politiques économiques du président américain comme un complexe mélange de politiques aidantes et nuisibles.

La promesse par le président américain Donald Trump d'une réforme fiscale «phénoménale» avait déclenché un bond de Wall Street la semaine dernière mais ce moteur semble désormais montrer des signes de faiblesse dans l'attente de précisions.

Patrick O'Hare de Briefing a de son côté mis en avant de possibles «désaccords» entre républicains au sujet d'une éventuelle taxe à la frontière.

«Tout le monde va devoir attendre pour savoir si ça passe, mais l'humeur du jour c'est que ce point de tension pourrait reporter, ou même faire dérailler, la réforme fiscale», a-t-il détaillé.

En Europe, l'approche d'échéances électorales en France et en Allemagne et les divergences persistantes entre le Fonds monétaire international (FMI) et les pays de la zone euro sur les remèdes à appliquer pour aider la Grèce sont sources d'inquiétudes pour les marchés.

Seul indicateur américain notable vendredi, l'indice composite sur l'activité économique du Conference Board a progressé un peu plus que prévu en janvier.

Lundi, jour des présidents aux Etats-Unis, et Jour de la famille dans plusieurs provinces canadiennes, les marchés resteront fermés.

LA PRESSE CANADIENNE et AGENCE France-PRESSE