Les marchés ont consolidé leurs positions hier, après les gains de la veille et le record du Dow Jones. Le  Dow Jones  a avancé de 0,16%, mais le Nasdaq a perdu 0,02%, tandis qu'à Toronto, l'indice S&P/TSX a laissé 0,18%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 32,40 points à 20 100,91 points, établissant ainsi un nouveau record à la clôture. Le Nasdaq, à dominante technologique a reculé de 1,16 point à 5655,18 points et l'indice élargi S&P 500 de 1,69 point, soit 0,07%, à 2296,68 points.

L'indice de référence de la Bourse de Toronto a clôturé en baisse, tiré vers le bas par les actions liées à l'or, aux métaux et aux matériaux.

L'indice composé S&P/TSX a retraité de 28,32 points à 15 615,52 points, après avoir terminé la séance de la veille à quelques points de son sommet de clôture établi en septembre 2014. Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,18 cent US à 76,35 cents US.

«Le marché fait une pause après la séance de la veille avec le Dow Jones au-dessus des 20 000 points», a estimé Bill Lynch de Hinsdale Associates.

Le Dow Jones avait franchi pour la première fois mercredi ce cap symbolique grâce à un regain de confiance sur la capacité du président Donald Trump à mener à bien ses réformes économiques.

Les indicateurs du jour aux États-Unis n'ont pas été de nature à donner un second souffle à la Bourse de New York, avec notamment une hausse plus importante que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage et surtout une nette chute des ventes de maisons neuves en décembre.

«Cela pourrait être le premier signe que la hausse des taux d'intérêts depuis l'élection commence à affecter la demande de logements», a avancé Blerina Uruçi de Barclays dans une note.

L'indice composite de l'activité économique Conference Board a en revanche progressé en décembre, conformément aux attentes.

Dans ce contexte, «arriver à conserver nos récents gains est positif», a souligné Art Hogan de Wunderlich Securities.

Malgré une faiblesse ponctuelle de la Bourse au moment de l'annonce qu'une taxe sur les produits mexicains était envisagée par Donald Trump pour financer un mur à la frontière, le flot de résultats d'entreprises a semblé globalement détourner l'attention des investisseurs de la politique américaine.

«Dans l'ensemble, la saison des résultats a pour l'instant été une bonne surprise», a jugé Bill Lynch.

- Avec La Presse canadienne