Les marchés boursiers de New York ont établi jeudi de nouveaux records, soutenus par la croissance des secteurs des banques, des matériaux et des sociétés de technologie.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a grimpé de 65,19 points à 19 614,81 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 4,84 points à 2246,19 points - atteignant de nouveaux sommets historiques pour une deuxième séance de suite.

L'indice composé du Nasdaq a lui aussi établi un record, prenant 23,60 points pour clôturer à 5417,36 points.

À la Bourse de Toronto, l'indice composé S&P/TSX a gagné 57,45 points à 15 295,20 points, aidé notamment par la hausse du cours du pétrole.

Le prix du baril de brut a grimpé de 1,07 $ US à 50,84 $ US à la Bourse des matières premières de New York. Le prix du lingot d'or a échappé 5,10 $ US à 1172,40 $ US l'once, tandis que le cours du cuivre a perdu 2 cents US à 2,63 $ US la livre.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,26 cent US à 75,81 cents US.

Wall Street a monté «dans le sillage d'une quatrième séance en hausse sur les places européennes, les marchés digérant une décision mitigée de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE)», ont résumé dans une note les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

La BCE a tenté de ménager la chèvre et le chou en annonçant qu'elle prolongeait de neuf mois son programme de rachats d'actifs mais qu'elle diminuerait son ampleur à partir de mars, et c'est l'aspect positif pour les marchés que les investisseurs ont résolument choisi de retenir.

Dans le reste de l'actualité économique, «les cours du pétrole sont revenus à plus de 50 dollars le baril, ce qui est un autre élément positif», a souligné Bill Lynch, de Hinsdale Associates.

Le marché de l'or noir, qui marquait le pas depuis quelques séances après avoir flambé la semaine précédente, ont nettement rebondi avec une rencontre entre producteurs membres et non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en ligne de mire.

Dans ce contexte exposé à l'international, Wall Street n'a guère trouvé de grain à moudre aux États-Unis, si ce n'est un petit recul des inscriptions hebdomadaires au chômage.

«Le marché de l'emploi reste solide», a assuré M. Lynch.

Enfin, dernier élément notable jeudi, le marché obligataire reprenait sa chute après avoir déjà beaucoup souffert dans la foulée de l'élection du républicain Donald Trump à la présidence début novembre, les investisseurs effectuant une «rotation» exceptionnelle hors de ces actifs et vers la Bourse, selon les termes d'Art Hogan, de Wunderlich Securities.

- Avec La Presse canadienne